mercredi 5 janvier 2022

Des nouvelles Janvier 2022

                                               

 Salut les opérés du rachis, les lombalgiques et tous les autres souffrant de la colonne vertébrale   

Je ne vous ai pas donné de nouvelles depuis longtemps et je m'en excuse

Je me suis remis à beaucoup souffrir au point que je n'attendais plus rien des infiltrations intrarachidiennes pourtant si efficaces

J'ai eu la chance de rencontrer le professeur Breban de l'hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt et il m'a découvert une spondylarthrite ankylosante (SPA)

Il s'agit d'une forme rare car ma biologie montrait un syndrome inflammatoire modéré et l'absence de HLA-B24 qui est le marqueur de la SPA. Mais toutes les symptômes typiques étaient présents: douleur nocturne, dérouillage matinal assez long, atteinte de la colonne vertébrale dans sa totalité, atteinte périphérique (épaule, doigts, articulations sterno-claviculaires, hanche, genou, talons, et orteils). La douleur est très souvent nettement soulagée par des anti-inflammatoires à haute dose.

Il m'a donc prescrit un immuno-suppresseur (le Simponi) qui s'injecte toutes les 4 semaines et grâce à ce traitement les douleurs ont diminué de moitié voir plus à certains moment.  Je me suis même remis à la natation. Attention, il y a aussi les effets secondaires: risque infectieux, mauvaise cicatrisation, trouble de l'humeur (déprime, irritabilité).. mais le rapport bénéfice/risque qui permet de voir si un traitement est bon, reste de bonne qualité

En bref, je vais mieux; encore fallait-il tomber si le bon diagnostic, la SPA, qui englobe tous les symptômes                                   

vendredi 12 mars 2021

QUELLE TYPE D'ARTHRODESE CHOISIR ?


 

Les différents types d'arthrodèses


Arthrodèse inter somatique lombaire antérieure


Au cours de la fusion intersomatique lombaire antérieure , l'espace discal est fusionné en s'approchant de la colonne vertébrale par l'abdomenUne incision de trois à cinq pouces est pratiquée sur le côté gauche de l'abdomen et les muscles abdominaux sont repoussés sur le côté. Le contenu abdominal à l'intérieur du péritoine est repoussé, permettant ainsi au chirurgien  d'accéder à l'avant de la colonne vertébrale. Les gros vaisseaux sanguins qui continuent jusqu'aux jambes reposent sur le dessus de la colonne vertébrale, de nombreux chirurgiens de la colonne vertébrale effectueront cette chirurgie en collaboration avec un chirurgien vasculaire qui mobilise les gros vaisseaux sanguins. Après que les vaisseaux sanguins ont été écartés, le matériau du disque est retiré et une greffe osseuse, ou une greffe osseuse et des cages intersomatiques antérieures, est insérée.


Avantages de cette chirurgie

La voie antéro-latérale est avantageuse car les gouttières postéro-latérales, les muscles du dos et les nerfs restent intacts. Un autre avantage est que placer la greffe osseuse à l'avant de la colonne vertébrale est placée sous pression, et a ainsi tendance à mieux fusionner. Enfin, un implant beaucoup plus grand peut être inséré par voie antérieure, ce qui permet une meilleure stabilité initiale de la construction de fusion.

Arthrodèse postéro-latérale


Dans une arthrodèse postéro-latérale, l'approche chirurgicale de la colonne vertébrale se fait de l'arrière à travers une incision médiane d'environ trois pouces à six pouces de long.
La greffe osseuse est obtenue à partir du bassin (la crête iliaque), bien qu'une certaine forme de substitut de greffe osseuse puisse également être utilisée. La plupart des chirurgiens de la colonne vertébrale travaillent par la même incision pour obtenir la greffe osseuse et effectuer l'arthrodèse.
Ensuite, la greffe osseuse prélevée est disposée dans la partie postéro-latérale de la colonne vertébrale. 
Les apophyses transverses et les muscles qui s'y insèrent servent de support à la greffe puis les muscles du dos plus superficiels recouvrent la greffe.

Arthrodèse inter-somatique lombaire postérieure


La colonne vertébrale est abordée par une incision de trois à six pouces de long dans la ligne médiane du dos et les muscles du bas du dos gauche et droit (erector spinae) sont retirés de la lame des deux côtés et à plusieurs niveaux. Une fois la colonne vertébrale approchée, la lame osseuse de la vertébre est retirée (laminectomie), ce qui permet de visualiser les racines nerveuses. Les articulations facettaires, qui sont directement sur les racines nerveuses, peuvent ensuite être coupées (parées) pour donner plus d'espace aux racines nerveuses. Les racines nerveuses sont ensuite rétractées d'un côté et l'espace discal est nettoyé du matériau du disqueUne cage en os d'allogreffeou des cages intersomatiques lombaires postérieures avec greffe osseuse, est ensuite insérée dans l'espace discal.


Avantage: permettre une fusion antérieure de l'espace discal sans subir une seconde incision comme cela serait nécessaire avec une chirurgie de fusion vertébrale antérieure / postérieure.


Inconvénients:
• Moins d'espace disque peut être retiré avec une approche postérieure (par l'arrière).
• Un implant vertébral moins grand peut être inséré comparé à une approche antérieure, ce qui permet une stabilisation supérieure.
• En cas de déformation vertébrale (par exemple spondylolisthésis), une approche postérieure seule est plus difficile afin de réduire la déformation.
• Il existe un risque faible que l'insertion postérieure d'une cage soit à l'origine d'une compression du canal rachidien et de créer une compression médullaire. 

Arthrodèse  lombaire antérieure / postérieure


La fusion de l'avant et de l'arrière offre un degré élevé de stabilité pour la colonne vertébrale et une grande surface pour la fusion osseuse. De plus, l'approche des deux côtés de la colonne vertébrale permet souvent une réduction plus efficace pour les patients qui ont une déformation dans le bas du dos. La plupart du temps, l'approche antérieure est effectuée en premier. En enlevant le matériau du disque et en coupant le ligament longitudinal antérieur (qui se trouve à l'avant de l'espace discal), le segment rachidien est "libéré" et permet une réduction plus complète. Après l'insertion des implants vertébraux antérieurs et postérieurs, ce segment est beaucoup plus stable que même un segment rachidien normal.


Avantages: certains chirurgiens estiment que si la meilleure stabilisation est obtenue à la fois par une approche antérieure et postérieure, les patients peuvent être mobilisés plus tôt dans la période postopératoire. Des études ont montré que la fusion des deux côtés de la colonne vertébrale dans le bas du dos conduit à un taux de fusion très élevé (plus de 95% de ces cas permettront une fusion solide).

Inconvénient: il faut faire une incision antérieure dans l'abdomen et une incision postérieure dans le bas du dos.

Arthrodèse transforaminale postérieure


Du matériel chirurgical est appliqué dans la colonne vertébrale pour aider à améliorer le taux de fusion. Des vis et des tiges pédiculaires sont fixées à l'arrière de la vertèbre et du matériel de fusion intersomatique est insérée dans l'espace discal d'un côté de la colonne vertébrale.
La greffe osseuse est placée dans l'espace intersomatique et le long de l'arrière de la vertèbre à fusionner. La greffe osseuse est obtenue à partir du bassin du patient, bien que des substituts de greffe osseuse soient également parfois utilisés.
Lorsque la greffe osseuse guérit, elle fusionne la vertèbre au-dessus et en dessous.


Avantages:
• meilleure fusion osseuse
•Du matériel  de fusion inter-vertébrale est insérée dans l'espace du disque, aidant à rétablir une hauteur normale et supprime la pression des racines nerveuses.
• l'approche unilatérale 

Arthrodèse latérale

Technique
Cette intervention est effectuée par voie latérale, c’est à dire que le chirurgien va réaliser une cicatrice oblique sur le côté du ventre pour accéder à la colonne vertébrale.

Cette chirurgie est réalisée sous anesthésie générale. Le patient est positionné sur le côté. Le chirurgien va ensuite accéder au disque lombaire en décollant le muscle le muscle psoas des vertèbres. Cette procédure peut irriter des branches nerveuses du plexus lombaire et provoquer des douleurs dans la cuisse après l’intervention. Ces douleurs cèdent habituellement dans les 3 à 6mois. Après avoir repéré le disque malade sous contrôle radiographique, le disque est ensuite complètement vidé et remplacé par une cage.

La cage intersomatique est posée sous contrôle radiographique. Elle est remplie soit d’os prélevé sur la crête iliaque soit remplie de substitut osseux. Elle est fixée par 2 ancres en titane dans la vertèbre du dessus et du dessous.


ON VOUS PROPOSE UNE ARTHRODESE, POURQUOI ?



Définition

L'arthrodèse a pour but de fusionner deux ou plusieurs vertèbres afin de supprimer toute mobilité entre elles. Pour rigidifier un segment de colonne vertébrale, une greffe osseuse prélevée sur la crête de l'os iliaque est fixée sur les vertèbres concernées. Dans la plupart des cas, cette greffe osseuse est complétée par une fixation avec du matériel métallique pour stabiliser les vertèbres le temps que la greffe consolide. En général, ce matériel n'est pas gênant et il n'est donc pas nécessaire de le retirer plus tard.

Indication

Ou dans quelles indications va-t-on vous proposer l'arthrodèse ?

-  une discopathie dégénérative

Votre disque est très abimé, il a souffert depuis longtemps et entraine un risque d'instabilité. On pourra en profiter pour changer le disque au profit d'un disque artificiel ou d'une cage 

une hernie discale 

Surtout lorsque la chirurgie à mener sera large et là encore source d'instabilité. Parfois, l'instabilité est préexistante à la chirurgie car la hernie est accompagnée d'une discopathie, d'un listhésis...

une tumeur de la colonne vertébrale

Là encore surtout en cas de risque d'instabilité de la colonne vertébrale

une fracture d'une vertèbre pour stabiliser la vertébre et éviter des lésions plus graves

- un spondylolisthesis

Dans le spondylolisthésis congénital, un glissement au-delà de 25% est associé à des maux de dos et nécessite une fusion. Il a été observé que les jeunes patients présentant des symptômes et présentant un spondylolisthésis de grade II ou plus auront besoin d'une fusion. La décompression et la fusion ont été associées à de meilleurs résultats que la décompression seule dans le spondylolisthésis dégénératif.

une instabilité vertébrale 

L'instabilité dégénérative n'est pas rare dans la population souffrant de maux de dos. La présence d'un éperon de traction et d'un mouvement de glissement d'une vertèbre sur l'autre au cours de radiographies classiques dites dynamiques sont des critères de diagnostic.

une scoliose

ldéformation va être corrigée et les vertèbres fusionnées entre elles grâce à des vis, crochets et tiges et à l’adjonction d’une greffe osseuse, c’est une correction- fusion. L’instrumentation permet également de traiter un déséquilibre du tronc dans certaines limites.

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mardi 2 mars 2021

UNE SCINTIGRAPHIE DU RACHIS: POURQUOI FAIRE ?


Introduction 

Une scintigraphie osseuse est un test d'imagerie nucléaire qui permet de diagnostiquer et de suivre plusieurs types de maladies osseuses. Votre médecin peut demander une scintigraphie osseuse si vous avez des douleurs squelettiques inexpliquées, une infection osseuse ou une lésion osseuse qui ne peut pas être vue sur une radiographie standard.

Comment ça se passe

Vous n'avez pas besoin de changer votre alimentation, d'être à jeun, et d'éviter des activités particulières en préparation d'une scintigraphie osseuse. 

La scintigraphie osseuse ne sont généralement pas effectuées sur les femmes enceintes ou en cas d'allaitement. 

Une scintigraphie osseuse est une procédure d'imagerie nucléaire. De minuscules quantités de matières radioactives sont injectées dans une veine et absorbées en quantités variables à différents endroits du corps. Ainsi, on peut pratiquer un PET-scan au FDG (glucose marqué au fluot 18) ou au FNA.

Les images principales sont prises immédiatement après l'injection puis deux à quatre heures plus tard pour permettre au traceur radioactif de circuler et d'être absorbé par vos os. Il faudra boire plusieurs verres d'eau et certains centres vous autorisent à rentrer chez vous entre les 2 series d'images.

Les zones du corps où les cellules et les tissus ont un métabolisme  très important, fixent plus de traceur radioactif.

Une scintigraphie osseuse n'a généralement aucun effet secondaire et aucun suivi n'est nécessaire. La radioactivité des traceurs est généralement complètement éliminée deux jours après le scan. 

Les résultats

Une scintigraphie osseuse peut aider à en déterminer la cause de vos douleurs osseuses inexpliquéesLe test est très sensible à l'importance du métabolisme osseux. La capacité de scanner tout le squelette rend la scintigraphie osseuse très utile pour diagnostiquer un large éventail de troubles osseux, notamment:

des complications après arthrodèse:  echec de la fusion osseuse (ou de la greffe), pseudarthrose, atteinte du segment vertébral adjacent à l'arthrodèse, conflit de vis, infection et/ou inflammation post-opératoire

- des fractures au niveau des articulaires postéreures, de stress ou de fatigue vertébrale...

- des métastases osseuses

une arthropathie articulaire facettaire active

- des sacro-iléites visibles en cas de spondylarthrite ankylosante

- des enthésites à l'insertion des adducteurs, du grand trochanter

- des ossification atypiques ou dystrophiques

Conclusion

Cet examen est de la médecine nucléaire. Il est prescrit dans des cas de douleurs rachidiennes dont le diagnostic est difficile, particulièrement lorsque la clinique et les examens radiologiques ne correspondent pas. Il s'agit d'une injection de produits faiblement radioactifs . Cette radioactivité ne dure pas longtemps (max 48 h). Il n'a pas d'effets secondaires, pas besoin d'être à jeun, et l'examen peut durer plus de 2 heures selon les clichés demandés.

Une excellente présentation: https://www.cif-bordeaux.fr/pdf/arthrodeses-rachidiennes.pdf

vendredi 8 janvier 2021

UN ELECTROMYOGRAMME: POURQUOI FAIRE ?

L'électromyographie (EMG) et les études de conduction nerveuse sont des tests qui mesurent l'activité électrique des muscles et des nerfs. Les nerfs envoient des signaux électriques pour faire réagir vos muscles de certaines manières. Ces signaux électriques peuvent ensuite être mesurés.

• Un test EMG examine les signaux électriques émis par vos muscles lorsqu'ils sont au repos et lorsqu'ils sont utilisés.

• Une étude de conduction nerveuse mesure la vitesse et la rapidité avec laquelle les signaux électriques du corps voyagent le long de vos nerfs. Les tests EMG et les études de conduction nerveuse peuvent tous deux aider à déterminer si vous avez un trouble des muscles, des nerfs ou des deux. Ces tests peuvent être effectués séparément, mais ils sont généralement effectués en même temps.

Pour quoi sont-ils utilisés? Les études EMG et de conduction nerveuse sont utilisées pour aider à diagnostiquer une variété de troubles musculaires et/ou nerveux. Un test EMG permet de savoir si les muscles répondent de la bonne manière aux signaux nerveux. Les études de conduction nerveuse aident à diagnostiquer les lésions nerveuses ou les maladies. Lorsque les tests EMG et les études de conduction nerveuse sont effectués ensemble, cela aide à déterminer si vos symptômes sont causés par un trouble musculaire ou un problème nerveux.

Pourquoi ai-je besoin d'un test EMG et d'une étude de conduction nerveuse ?

Vous pourriez avoir besoin de ces tests si vous présentez des symptômes d'un trouble musculaire ou nerveux.

 Ces symptômes comprennent:

•Faiblesse musculaire

• Picotements ou engourdissements dans les bras, les jambes, les mains, les pieds et / ou le visage

• Crampes musculaires, spasmes et / ou contractions

• Paralysie de tous les muscles

Dois-je faire quelque chose pour me préparer à ces tests?

Informez votre fournisseur de soins de santé si vous portez un stimulateur cardiaque ou un défibrillateur cardiaque. Des mesures spéciales devront être prises avant le test si vous possédez l'un de ces appareils. Portez des vêtements amples et confortables qui peuvent être facilement retirés . Assurez-vous que votre peau est propre. N'utilisez pas de lotions, de crèmes ou de parfums pendant un jour ou deux avant le test. Y a-t-il des risques pour les tests? Vous pouvez ressentir un peu de douleur ou de crampes pendant un test EMG. Vous pouvez avoir une sensation de picotement, comme un léger choc électrique, lors d'une étude de conduction nerveuse.

Que signifient les résultats?

Selon les muscles ou les nerfs affectés, cela peut signifier l'un des éléments suivants:

dans la lombalgies: l'EMG détectera des signes de compression médullaire ou de compression d'un nerf par une discopathie (bombement discal) ou par une hernie discale. On parlera de souffrance médullaire ou de souffrance nerveuse qui peut justifier une intervention chirurgicale en fonction de la gravité des signes à l'EMG.

. dans d'autres situations: l'EMG peut révéler d'autres pathologies et dans d'autres membres: le syndrome du canal carpien, une affection qui affecte les nerfs de la main et du bras. Ce n'est généralement pas grave, mais peut être douloureux. Le syndrome de Guillain-Barré, une maladie auto-immune qui affecte les nerfs. Cela peut entraîner un engourdissement, des picotements et une paralysie. La plupart des gens se remettent du trouble après le traitement. La myasthénie grave, une maladie rare qui provoque une fatigue et une faiblesse musculaires. La dystrophie musculaire, une maladie héréditaire qui affecte gravement la structure et la fonction musculaire (comme la myopathie de Duchenne). Une sclérose latérale amyotrophique (SLA)...

jeudi 31 décembre 2020

ANATOMIE DE LA COLONNE VERTEBRALE


L'anatomie de la colonne vertébrale est complexe et sa bonne compréhension permet de mieux comprendre les pathologies du rachis (ou colonne vertébrale).

Les trois principales fonctions de la colonne vertébrale sont les suivantes:

  • Protéger la moelle épinière, les racines nerveuses et plusieurs organes internes du corps.
  • Fournir un soutien et un équilibre pour maintenir une posture droite.
  • permettre une bonne souplesse et donc les mouvements de la colonne.

La colonne vertébrale est divisée en quatre régions principales: cervicale, thoracique, lombaire et sacrée. Chaque région a des caractéristiques et des fonctions spécifiques.

Le rachis cervical

La région du cou est connue sous le nom de rachis cervical. Cette région se compose de sept vertèbres,  de C1 à C7 (de haut en bas). Ces vertèbres protègent le tronc cérébral et la moelle épinière, soutiennent le crâne et permettent de nombreux mouvements de la tête.

La première vertèbre cervicale (C1) s'appelle l'Atlas. L'Atlas est en forme d'anneau et il soutient le crâne. C2 s'appelle l'Axis. Il est de forme circulaire avec une structure en forme de cheville émoussée (appelée odontoïde) qui se projette vers le haut dans l'anneau de l'Atlas. Ensemble, l'Atlas et l'Axis permettent à la tête de tourner et de se fléchir. Les autres vertèbres cervicales (C3 à C7) ont la forme de boîtes avec de petites apophyses épineuses osseuses s'étendant en arrière et latéralement.

Le rachis thoracique

Sous le rachis cervical, il y a  12 vertèbres thoraciques de T1 à T12 (de haut en bas). T1 est le plus petit et T12 est la plus grande vertèbre thoracique. Les vertèbres thoraciques sont plus grandes que les os cervicaux et ont des apophyses épineuses plus longues.

Leur jonction avec les cotes ajoutent à la force de la colonne thoracique. Ces structures rendent la colonne thoracique plus stable que les régions cervicales ou lombaires. De plus, la cage thoracique et les systèmes ligamentaires limitent l'amplitude des mouvements de la colonne thoracique et ce qui protège des pathologies discales.

Le rachis lombaire

Le rachis lombaire a 5 vertèbres de L1 à L5 (la plus grande). La taille et la forme de chaque vertèbre lombaire sont conçues pour supporter la majeure partie du poids du corps. Chaque élément structurel d'une vertèbre lombaire est plus gros, plus long et plus large que des composants similaires dans les régions cervicale et thoracique.

La colonne lombaire a une plus grande amplitude de mouvement que la colonne thoracique, mais moins que la colonne cervicale. Les articulations des facettes lombaires permettent des mouvements de flexion et d'extension importants mais limitent la rotation.

Le sacrum et le coccyx

Le sacrum est situé derrière le bassin et sous le rachis lombaire. Cinq os (abrégés S1 à S5) fusionnés en une forme triangulaire forment le sacrum et s'articulent très peu entre eux . Le sacrum s'insère entre les deux hanches reliant la colonne vertébrale au bassin. La dernière vertèbre lombaire (L5) s'articule (bouge) avec le sacrum. Immédiatement sous le sacrum se trouvent cinq os supplémentaires, fusionnés pour former le coccyx (coccyx).

Les courbes du rachis

Le rachis vu de face est rectiligne sauf maladie type scoliose où il aura une forme de S. De profil, il a deux courbures vers l'avant ou lordose (rachis cervical et lombaire), et deux courbures vers l'arrière (rachis thoracique et sacré).

La vertèbre

Toutes les vertèbres sont constituées des mêmes éléments de base, à l'exception des deux premières vertèbres cervicales C1 et C2.

La coque externe d'une vertèbre est constituée d'os cortical. Ce type d'os est dense et solide. À l'intérieur de chaque vertèbre se trouve un os spongieux, qui est plus souple que l'os cortical et se compose de structures lâchement tricotées qui ressemblent un peu à un nid d'abeille.

Le corps, partie ventrale de la vertèbre, est volumineux et solide. Elle porte le poids de l’axe squelettique. L’arc vertébral, partie dorsale de la vertèbre, entoure le foramen vertébral. Le foramen vertébral constitue la partie centrale et creusée de la vertèbre. L’empilement des vertèbres et le foramen constitue le canal vertébral, traversé par la moelle épinière.


Chaque vertèbre a deux articulations à facettes. La facette articulaire supérieure est tournée vers le haut et fonctionne comme une charnière avec la facette articulaire inférieure.

Comme les autres articulations du corps, chaque facette articulaire est entourée d'une capsule de tissu conjonctif et produit du liquide synovial pour nourrir et lubrifier l'articulation. Les surfaces de l'articulation sont recouvertes de cartilage qui aide chaque articulation à se déplacer (à s'articuler) en douceur.

Les disques intervertébraux

Entre chaque corps vertébral se trouve un «coussin» appelé disque intervertébral. Chaque disque absorbe les contraintes et les chocs subis par le corps pendant le mouvement et empêche les vertèbres de se frotter les unes contre les autres. Les disques intervertébraux sont les plus grandes structures du corps sans apport vasculaire. Par osmose, chaque disque absorbe les nutriments nécessaires.

Chaque disque est composé de deux parties: l'anneau fibreux et le nucleus pulposus.

L'anneau fibreux (ou annulus fibrosus) est une structure robuste semblable à un pneu qui entoure un centre semblable à un gel, le nucleus pulposus. L'anneau améliore la stabilité de rotation de la colonne vertébrale et aide à résister aux contraintes de compression.

Le nucléus pulposus (ou noyau): la partie centrale de chaque disque intervertébral est remplie d'une substance élastique de type gel. Avec l'annulus fibrosus, le nucleus pulposus supporte le poids transmis par le rachis et permet la souplesse du rachis. Comme l'annulus fibrosus, le nucleus pulposus est composé d'eau, de collagène et de protéoglycanes mais en proportion différentes.

La moelle épinière

La moelle épinière est une structure cylindrique de la largeur d'un doigt. La moelle épinière commence  sous le tronc cérébral et s'étend jusqu'à la première vertèbre lombaire (L1). Par la suite, le cordon se confond avec le cône médullaire qui devient la queue de cheval parce que les nerfs la composant ressemble à une queue d'un cheval. Les racines nerveuses spinales sont responsables de la stimulation du mouvement et des sensations. Les racines nerveuses sortent du canal rachidien par un orifice latéral nommé le foramen intervertébral.

Le cerveau et la moelle épinière constituent le système nerveux central (SNC). Les racines nerveuses qui sortent de la moelle épinière  et du canal rachidien se ramifient dans le corps pour former le système nerveux périphérique (SNP).

Entre les parties avant et arrière de la vertèbre se trouve le canal rachidien qui abrite la moelle épinière et les foramen intervertébraux. Les foramens sont de petites ouvertures formées entre chaque vertèbre. Ces trous "dits de conjugaison" permettent aux racines nerveuses de sortir du canal rachidien et de se ramifier pour former le système nerveux périphérique.


mardi 27 octobre 2020

UN TRAITEMENT REVOLUTIONNAIRE POUR SOIGNER LA LOMBALGIE ?


Un nouvel espoir ?

La Food and Drug Administration (FDA) a accordé la désignation Fast Track pour le tanezumab pour le traitement de la douleur chronique chez les patients souffrant d'arthrose et de lombalgie chronique, ce qui donne aux médicaments la possibilité de se développer plus vite. S'il est approuvé, le tanezumab sera le premier d'une nouvelle classe dans le traitement de la douleur invalidante chez les patients n'étant pas été soulagée par les traitements habituellement pris dans la lombalgie: anti-inflammatoires, antalgiques...Oui, l'espoir est bien là ...

Comment ça marche ?

Le tanezumab est un anticorps monoclonal qui cible, se lie et inhibe sélectivement le facteur de croissance nerveus (NGF ou acronyme de l'appellation anglophone Nerve growth factor). Les niveaux de NGF augmentent dans le corps à la suite de blessures, d'inflammations ou d'états de douleur chronique. En inhibant le NGF, le tanezumab peut aider à empêcher les signaux de douleur produits par les muscles, la peau et les organes avant d'atteindre la moelle épinière et le cerveau. Le tanezumab agit différemment des opioïdes et des autres analgésiques, y compris les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Les études cliniques

Le tanezumab n'a pas démontré de risque de dépendance, ou d'abus.

Dans un essai clinique récemment rapporté, 698 patients atteints d'arthrose ont été traités avec un placebo (sans traitement), ou deux doses de tanezumab 2,5 mg ou tanezumab 2,5 mg suivies d'une dose de tanezumab 5 mg huit semaines plus tard. Le tanezumab a été généralement bien toléré (1% des patients ont arrêté le traitement pour effets secondaires). Les patients qui ont été traités avec deux doses de tanezumab séparées de huit semaines ont présenté une amélioration statistiquement significative de la douleur, sur le plan fonctionnel et une amélioration globale de leur arthrose par rapport aux patients recevant le placebo.

Une autre étude portant sur des patients souffrant de lombalgie chronique et en échec avec les traitements habituels (anti-inflammatoires, antalgiques)... a démontré les avantages potentiels des injections sous-cutanées de Tanezumab toutes les 8 semaines. Un total de 6518 patients ont été dépistées et 1825 ont reçu au moins une dose du médicament actif. Les patients ont été évalués à 16 semaines en ce qui concerne la réduction de la douleur et l'amélioration de la fonctionnalité . Les patients participant à l'étude avaient un score de douleur moyen de 7 ou plus sur une échelle de 10 points. Le traitement a été poursuivi pendant 80 semaines pour la partie sécuritaire de l'enquête. Les patients ont été traités avec du tanezumab 5 mg, 10 mg, ou un placebo ou du tramadol jusqu'à 300 mg, ou un analgésique. Les patients ont eu plusieurs radiographies des articulations des hanches, des genoux et des épaules pour déterminer si une arthrose rapidement progressive survenait avec l'utilisation du tanezumab. Le critère d'évaluation principal de l'étude était la diminution de la douleur à 16 semaines. L'amélioration de la fonctionnalité était également intéressante. Le nombre de patients présentant une amélioration de la douleur d'au moins 50% ou plus était de 37% avec le placebo comparé à 46% avec 10 mg de tanezumab. Le problème avec le tanezumab est le petit nombre de personnes qui développent des lésions articulaires.

Conclusion

Le tanezumab est un anticorps unique qui a montré une efficacité chez un nombre significatif de personnes souffrant de lombalgies chroniques et ne répondant pas aux traitements actuellement disponibles. Le problème avec le tenazumab est le petit nombre de personnes qui développent des lésions articulaires qui entraînent un remplacement articulaire. L'identification des facteurs qui prédisposent ces personnes à des changements articulaires aura un résultat bénéfique pour l'utilisation de cet anticorps pour le traitement de la lombalgie. Ainsi on pourra prescrire le tenazumab plus facilement avec un meilleur  rapport bénéfice/risque tout en évitant la chirurgie lourde (arthrodèse lombaire) ou l'utilisation chronique d'anti-inflammatoires et de médicaments opoïdes souvent utilisés dans les lombalgies chroniques.



vendredi 16 octobre 2020

UNE DECOUVERTE: COMMENT EVITER LES RECIDIVES DE HERNIES DISCALES ?

Les hernies discales sont dues à la rupture de l'anneau fibreux qui entoure le noyau pulpeux (ou nucléus pulposus). Les deux forment le disque inter-vertébral qui est indispensible à la souplesse du rachis. En plus, le disque inter-vertébral amortie les chocs au niveau du rachis.

Lorsque l'on a une rupture (ou fissure) de l'anneau fibreux, le contenu du noyau pulpeux peut s'introduire dans cette ruptutre et créer une hernie  discale qui sera source de douleurs  lombaires, de sciatique, de troubles sphinctériens. 



On rappele qu'une hernie discale ne doit être opérée que dans 3 cas bien identifiés et qui font consensus au niveau international:

1- La douleur aiguë ne cédant pas au traitement médical bien conduit depuis plusieurs semaines

2- La sciatique paralysante: sciatique responsable  de parésies des membres inférieurs (paralysie) et de paresthésie à type de troubles de la sensibilité ou de paraparésies  (diminution de la force dans les membres inférieurs mais qui ne peut pas être qualifiées de paralysie)

3- Les troubles sphinctériens à type de fuite ou de rétention urinaire

Les recherches de l'INSERM ont amené à développer un implant mimant la structure concentrique de l'anneau. Il est composé d'un ensemble mélant lamelles et constituant un réseau poreux de fibres alignées. En fait, cet implant imite la structure en lamelles de l'oignon. Il a été testé chez l'animal avec succès en venant combler ou régénerer la structure lésé de l'anneau. Car après une éxerése de hernie discale, on retire le bout du noyau faisant saillie mais il reste souvent la rupture de l'anneau non réparée et qui peut aboutir à une récidive de hernie discale  via la rupture de l'anneau. Les chercheurs se sont aperçus que assez rapidement l'implant s'intégrait parfaitement bien localement et avec prolifération de cellules de l'anneau et production de collagéne. Ce collagéne est la structure très résistance qui peut cicatriser l'anneau et éviter un nouveau passage du noyau pulposus au travers de l'anneau évitant une  hernie discale récidivante.

Avant de passer au niveau des recherches chez l'homme, les chercheurs vont avoir à adapter la dégradation du matériau de l'implant à la régéneration rapide des tissus. Il faudra par ailleurs et sur un temps suffisamment long vérifier que ces tissus régénérés empêchent la récidive de hernie discale ainsi qu'ils améliore l'état global du disque.

Cette découverte pourrait à terme éviter les récidives de hernies discales et réparer le disque inter-vertébral. 


jeudi 15 octobre 2020

REMPLACEMENT D'UN DISQUE INTERVERTEBRAL


Les types de matériels pour remplacer les disques inter-vertébraux très altérés, progressent rapidement. C'est l'arthroplastie discale. Heureusement, car il est indispensable de maintenir une flexibilité du rachis contrairement à l'arthrodèse rachidienne dont le paradigme est de souder les vertèbres entre elles. Tout comme on pose une prothèse de hanche en cas de dégérescence ou une prothèse de genou dans la même indication pour redonner du mouvement à ces articulations, on se doit de remplacer un disque malade par une prothèse dès que possible.

  Car encore bien souvent, la tendance est à la pose d'une arthrodèse rachidienne sur un ou plusieurs étages. Dans certaines pathologies, on a pas le choix: scoliose sévére, traumatisme rachidien à type de fracture ou de tassement... Mais dans les discopathies dégénératives, on peut faire le choix de poser une prothèse de disque. Un disque inter-vertébral permettra d'éviter les complications sus et sous-jacentes à l'arthrodèse rachidienne systématiques à moyen-long terme.

Par ailleurs, ces nouvelles prothèses devraient permettre de passer par voie rétropéritonéale (ou postérieure) et d'éviter les problèmes rencontrés avec la voie actuellement la plus utilisée, la voie transpéritonéale (ou voie antérieure) et ses potentielles complications des structures vasculaires situées devant le rachis lombaire

Les contre-indications sont connues:

- la fragilité du corps vertébral (ostéoporose, ostéogénie, pathologie tumorale osseuse)

- l’atteinte arthrosique évoluée de l’arc postérieur

- les difficultés liées à l’abord : pathologies vasculaires rendant l’abord du disque périlleux, l’obésité sévère (IMC entre 35 et 40) ou morbide (IMC supérieur à 40)

- une déformation rachidienne dans le plan frontal (scoliose) ou sagittal (spondylolisthésis ou rétrolisthésis)

- un canal lombaire étroit d’origine osseuse

- une infection discale.

jeudi 8 octobre 2020

DOULEURS MUSCULAIRES



Les douleurs musculaires sont courantes et peuvent concerner plus d'un muscle. Les douleurs musculaires peuvent également impliquer les ligaments, les tendons et les fascias. Les fascias sont les tissus mous qui relient les muscles, les os et les organes. Les douleurs musculaires sont le plus souvent liées à la tension, à la surutilisation ou à des blessures musculaires causées par l'exercice, un travail physique intense ou un sport intensif. La douleur a tendance à impliquer des muscles spécifiques et commence pendant ou juste après l'activité. Il n'est pas toujours évident de savoir quel geste cause la douleur. Les douleurs musculaires peuvent également être un signe de maladie générale. Par exemple, certaines infections (y compris la grippe) et des troubles qui affectent les tissus conjonctifs dans tout le corps (comme le lupus) peuvent provoquer des douleurs musculaires. La fibromyalgie est une cause fréquente de douleurs musculaires, une affection qui provoque une sensibilité des muscles et des tissus mous environnants, des troubles du sommeil, de la fatigue et des maux de tête. 

  Les causes 
 Les causes les plus courantes de douleurs musculaires sont:
 • Blessures ou traumatismes, y compris entorses 
Utilisation excessive musculaire 
Tension ou stress

 Les douleurs musculaires peuvent également être dues à: 
• Certains médicaments, y compris les inhibiteurs de l'enzyme de conversion utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle, la cocaïne et les statines pour abaisser le cholestérol 
Dermatomyosite (atteinte dermatologique et musculaire inflammatoire)
Déséquilibre électrolytique, tel que trop peu de potassium ou de calcium 
Fibromyalgie 
Infections, y compris la grippe, la maladie de Lyme, le paludisme, les abcès musculaires, la polio, la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, la trichinose (ascaris)
• Lupus 
• Pseudopolyarthrite rhizomélique 
Polymyosite (atteinte musculaire inflammatoire diffuse)
Rhabdomyolyse (destruction musculaire)

  Le traitement 
Pour les douleurs musculaires dues à une surutilisation ou à une blessure musculaire, reposez la partie du corps touchée et prenez un antalgique (papracétamol) ou de l'ibuprofène si besoin
Appliquez de la glace à visée antalgique pendant les 24 à 72 premières heures après la blessure pour réduire la douleur et l'inflammation. 
Après cela, la chaleur qui est décontracturante est souvent plus apaisante. 
Les douleurs musculaires dues à la surutilisation et à la fibromyalgie répondent souvent bien au massage
Des exercices d'étirement doux après une longue période de repos sont également utiles. 
 L'exercice régulier peut aider à restaurer le tonus musculaire approprié. La marche, le vélo et la natation sont de bonnes activités aérobiques à essayer.
 Un kinésithérapeute peut vous apprendre des exercices d'étirement, de tonification et d'aérobie pour vous aider à vous sentir mieux et à diminuer la douleur. Commencez lentement et augmentez progressivement les entraînements. Évitez les activités aérobies trop intensives.
 Assurez-vous de bien dormir et essayez de réduire le stress. Le yoga et la méditation sont d'excellents moyens de vous aider à dormir et à vous détendre. 

 Si cela ne fonctionnent pas, votre médecin peut vous prescrire des médicaments ou de la kinésithérapie. Vous devrez peut-être être vu dans une clinique spécialisée dans la douleur. Si vos douleurs musculaires sont dues à une maladie spécifique, un traitement adapté est nécessaire. Ces étapes peuvent aider à réduire le risque de douleurs musculaires: 
Étirez-vous avant et après l'exercice
Échauffez-vous avant de faire de l'exercice et rafraîchissez-vous après.
Buvez beaucoup de liquides avant, pendant et après l'exercice. 
• Si vous travaillez dans la même position presque toute la journée (par exemple, assis devant un ordinateur), étirez-vous au moins toutes les heures. 

  Quand contacter votre médecin ? 
 Si: 
• Vos douleurs musculaires durent plus de 3 jours
• Vous avez une douleur intense et inexpliquée
• Vous présentez tout signe d'infection, tel qu'un gonflement ou une rougeur autour du muscle .
• Vous avez une mauvaise circulation dans la zone où vous avez des douleurs musculaires (par exemple, dans vos jambes). 
• Vous avez une morsure de tique ou une éruption cutanée. 
• Vos douleurs musculaires sont liées au début ou à la modification des doses d'un médicament, comme une statine. 

Quand consulter en urgence:

• Vous avez une prise de poids soudaine, une rétention d'eau ou vous urinez moins que d'habitude.

• Vous êtes essoufflé ou avez de la difficulté à avaler.

• Vous avez une faiblesse musculaire ou ne pouvez bouger aucune partie de votre corps.

Vous vomissez, avez la nuque très raide ou une forte fièvre.


 Que vous dira votre médecin

 

Votre médecin effectuera un examen physique et posera des questions sur vos douleurs musculaires, telles que:

• Quand est-ce que ça a commencé ? Depuis combien de temps cela dure-t-il ?

• Quelle est la localisation exacte ? Est-ce que c'est à plusieurs endroits ou seulement dans une zone spécifique ?

• Est-ce toujours au même endroit ?

• Est-ce que ça s'améliore ou ça s'accentue ?

• D'autres symptômes apparaissent-ils en même temps, comme des douleurs articulaires, de la fièvre, des vomissements, une faiblesse, un malaise (une sensation générale d'inconfort ou de faiblesse) ou une difficulté à utiliser le muscle affecté ?

• Avez-vous récemment pris de nouveaux médicaments ?

 

Votre médecin vous prescrira peut-être les examens suivant:

• Numération globulaire complète (NFS)

• D'autres tests sanguins pour examiner les enzymes musculaires (créatine phosphokinase ou CPK) et éventuellement un test de dépistage de la maladie de Lyme ou d'un trouble du tissu conjonctif.                                                               -------------------------------------------------------------------------------- Ouvrir dans Google Traduction Commentaires Résultats Web

lundi 7 septembre 2020

NOUVELLES


Salut les opérés du rachis, les lombalgiques et tous les autres souffrant de la colonne vertébrale 

Depuis la stimulation médullaire, les choses ne se sont pas améliorées: douleurs rachidiennes et crurales toujours présentes. J'en suis venu à arrêter la stimulation du fait de l'inéfficacité et de la difficulté d'utilisation de la stimulation (recharge de l'appareil, du boitier), douleur au niveau des électrodes très désagréables quand on s'allonge ... J'ai par contre eu une infiltration intra-durale au cours d'une hosptalisation en ambulatoire et elle s'est avérée très efficace pendant un mois et demi. J'ai remercié le service de radiologie interventionnelle tellement le soulagement tant attendu était présent. j'en refais une dans 2 jours et espére avoir les mêmes résultats. La restriction majeure est que l'on ne peut en faire que 2 par an. Mon moral n'est pas mauvais et j'arrive à peu près à gérer mes douleurs en ce moment

Un nouveau diagnostic se pose actuellement dans mon cas.

Dès que j'en sait un peu plus, je vous tiens au courant

RISQUE DE DEPRESSION APRES CHIRURGIE DU DOS


La dépression et l'anxiété au départ sont très fréquentes chez les patients ayant subi une chirurgie de la colonne vertébrale et sont des facteurs de risque bien connus des pires résultats postopératoires. Il existe une corrélation entre la dépression et la douleur chronique, et les deux semblent prédisposer à l'autre. Moins bien étudié est de savoir si la chirurgie de la colonne vertébrale est un facteur de risque de développer une dépression et de l'anxiété après l'opération. Pour étudier cette question, une base de données américaines a identifié environ 39 000 patients ayant subi une fusion lombaire postérieure. Environ 16 000 patients n'avaient pas de diagnostic ou de dépression ou d'anxiété au cours de l'année précédant la chirurgie, et ces patients formaient le groupe de personnes à risque de dépression ou d'anxiété après l'opération. Parmi ces patients, 12% ont reçu un diagnostic ou une prescription pour dépression ou anxiété dans les 6 mois suivant la chirurgie, sans compter les prescriptions d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques reçus dans la semaine suivant la chirurgie. Un diagnostic de psychose, de bronchopneumopathie chronique obstructive, la consommation chronique d'opioïdes, le genre féminin étaient des facteurs de risques pour développer une dépression postopératoire ou une anxiété. Alors que le type de procédure (chirurgie par voie antérieure vs fusion lombaire postérieure) et le nombre de vertèbres fusionnées n'étaient pas des facteurs de risque. 

Mon conseil: avant une chirurgie du dos et en fonction de vos capacités, faites tout ce qui peut empêcher une dépression et l'anxiété: - sports doux (marche, natation, vélo...) qui augmenteront vos taux d'endorphine, de dopamine ... bref les hormones du bien-être. votre condition physique et psychique pourra mieux encaisser le choc pré et post-opératoire. - appliquer des techniques qui peuvent vous détendre et empêcher un état depresif: la relaxation, la sophrologie, la méditation... - les médicaments en derniers ressort (benzodiazépines, anti-dépresseurs...) parcequ'on a souvent du mal à s'en défaire. En bref, avant une chirurgie du rachis, préparez-vous bien physiquement et psychologiquement. Votre rétablissement en sera amélioré et plus rapide; le risque de depression post-opépatoire sera plus faible.

VOUS SOUFFREZ DU SYNDROME DU LOMBALGIQUE OPERE OU DE DOULEURS PERSISTANTES APRES CHIRURGIE DU RACHIS ?


Résumé: 

Le syndrome du lombalgique opéré englobe les patients ayant des douleurs persistantes (voir pire) après la chirurgie classique du dos.

 
Les causes sont:
➡ la pression radiculaire,
➡ la fibrose post-opératoire,
➡ d' affections pré-existantes (ex: diabète...).

Le traitement comporte la:
 rééducation quotidienne, 
➡ les médicaments dont: les anti-inflammatoires, les myorelaxants, les anti-dépresseurs, les anti-convulsivants, la gabapentine, les opoïdes..., 
➡ les gestes ou procédures interventionnelles tels l'adhésiolyse épidurale  les infiltrations de corticoides ..., 
➡ les techniques implantables telles la neurostimulation médullaire et les pompes implantables
➡ enfin la ré-intervention chirurgicale.

Définition

Le syndrome du lombalgique opéré  est un terme généralisé utilisé pour décrire l'état de patients qui n'ont pas eu de résultat positif avec une chirurgie du dos ou de la colonne vertébrale et qui souffrent de douleur persistante après la chirurgie.

Les causes

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement du, notamment: 
  Hernie discale récidivante 
  Pression persistante sur un nerf spinal après une chirurgie 
  Modification de la mobilité articulaire et du tissu cicatriciel (fibrose
  Affections préexistantes, telles que diabète, maladie auto-immune, maladies psychiatriques et vasculaires 


La douleur postopératoire est normale, mais cette douleur devrait commencer à s'estomper après une semaine ou deux, même si elle ne diminue pas complètement. Si la douleur et les symptômes ne s'atténuent pas ou s'ils s'aggravent au fil du temps, il est possible que vous souffriez d'un syndrome du lombalgique opéré. 

Traitements

Exercice, kinésithérapie, rééducation

Une thérapie physique intensive et des programmes d'exercice sont couramment prescrits aux patients avec syndrome du lombalgique opéré. Bien que les auteurs s'accordent sur le fait que la rééducation physique peut en général aider à maintenir ou à améliorer le fonctionnement du patient, il n'existe que des niveaux de preuve limités et modérés pour les résultats à long terme dans la littérature évaluée par les pairs. Sur la base des preuves démontrées, les modalités éprouvées et actives de l'exercice peuvent être utilisées.
https://youtu.be/S7HT7ylnLT0

Médicaments

Il n'y a pas de «standard de référence» pour le traitement médicamenteux du syndrome du lombalgique opéré. Bien que de nombreux patients du syndrome du lombalgique opéré soient traités avec des médicaments, les données étayant leur efficacité à long terme font défaut.
 acétaminophène
 les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
 inhibiteurs de la cyclooxygénase-2 (COX-2)
 le tramadol
 myorelaxants
 antidépresseurs 
➡ anticonvulsivants
 gabapentinoïdes
 Opioïdes (formulations à action brève et prolongée).

Les anticonvulsivants et les antidépresseurs sont fréquemment recommandés pour  le syndrome du lombalgique opéré avec une composante de douleur neuropathique, malgré des preuves peu concluantes de leur efficacité. La gabapentine s'est révélée prometteuse pour réduire la douleur neuropathique et améliorer la fonction dans les cas rapportés. Cependant, les preuves font défaut. En outre, la prégabaline n’a pas démontré une efficacité supérieure à celle du placebo dans la douleur neuropathique associée à la radiculopathie. Les preuves à l'appui de l'utilisation des antidépresseurs pour la douleur neuropathique sont mitigées.
Au-delà d'un rapport de cas dont les implications cliniques sont peu claires, les opioïdes n'ont pas été étudiés dans le cadre du syndrome du lombalgique opéré. Bien que des preuves allant de modérées à bonnes soutiennent l'efficacité du soulagement de la douleur, une amélioration fonctionnelledurable est incertaine. Les risques incluent également la dépendance, les complications de surdosage, y compris la mort, et l’échec analgésique en raison d’effets secondaires intolérables.
La gestion des médicaments pour le syndrome du lombalgique opéré fait partie d’un modèle de soins interdisciplinaires qui met l’accent non seulement sur le contrôle de la douleur, mais également sur l’amélioration de la fonction et l’attention portée aux facteurs psychosociaux.

Gestes interventionnelles

Le syndrome du lombalgique opéré a de nombreuses sous-étiologies, souvent superposées, et il est donc difficile de contrôler les facteurs de confusion.
De nombreux patients souffrent de maladie contiguë d'origine discogène ou facétogène, de maladie compressive neurale récurrente ou persistante, de névrite, de fibrose, de désafférentation et de douleur matérielle, sans parler de la centralisation des syndromes douloureux liés à la nature bio-psychosociale des échecs chirurgicaux et de l'invalidité.
Les médecins spécialisés en médecine interventionnelle peuvent observer des résultats optimaux pour des patients individuels associés à certaines gestes médicaux. Les personnes atteintes de fibrose épidurale peuvent réagir de manière spectaculaire à une adhésiolyse épidurale dirigée à ce niveau; ou ceux qui présentent une arthrose facettaire douloureuse, à pronostic positif, à un niveau adjacent, peuvent être traités de façon éclatante avec dénervation de ces facettes articulaires. Les interventions visant une sous-étiologie spécifique et responsable du syndrome fonctionnent souvent de la même manière que les effets observés chez les patients non postopératoires. 


Bien que des effets positifs à court terme sur l'échelle visuelle analogique aidant à mesurer le niveau de douleur de 0 (aucune douleur) à 10 (douleur extrême) aient été démontrésde nombreuses études ont un suivi limité et ne permettent pas d'établir une efficacité à long terme. Les améliorations de la résolution d'imagerie et la compréhension de la corrélation avec les indicateurs pronostiques généreront probablement des études plus robustes. Il est difficile de faire des déclarations radicales sur l’efficacité du traitement en raison de l’hétérogénéité de l’étiologie de la douleur du syndrome du lombalgique opéré. Par conséquent, une bonne évaluation clinique avec une sensibilité particulière aux nuances des antécédents du patient guidera au mieux les options de traitement. 


Certaines données soutiennent des interventions telles que les injections épidurales de stéroïdes, la lyse de la fibrose épidurale et la rhizotomie par radiofréquence pour traiter le patient du syndrome du lombalgique opéré. Les preuves thérapeutiques à long terme pour toutes ces interventions restent limitées.

Technologies implantables

La neuromodulation, y compris la stimulation de la moelle épinière et les systèmes d'administration intrathécale, peut offrir une gestion de la douleur à long terme plus efficace et plus sûre pour les patients du syndrome du lombalgique opéré en particulier pour réduire la dépendance aux traitements chroniques particulièrement les traitements aux opioïdes pour la douleur chronique.

Comme le neurostimulateur médullaire implantable (NMI) a moins de complications et aucun effet secondaire lié aux médicaments, il est généralement préférable à l'infusion intrathécale (ITT) de médicaments; Cependant, les deux peuvent être plus efficaces que les médicaments systémiques. Un avantage important des 2 systèmes est la possibilité d’essayer la thérapie pendant plusieurs jours avec une simple aiguille percutanée par électrodes (stimulation sous-cutanée ou SSC) ou un cathéter avant de procéder à un implant permanent.
Les preuves les plus solides en faveur d'un traitement avec technologie implantable existent pour leneurostimulateur médullaire implantable. Des données récentes de niveau I ont montré des résultats robustes pour le NMI haute fréquence à 10 kHz. Les neurostimulateurs médullaires implantables à haute fréquence à 10 kHz ont entraîné un soulagement de la douleur supérieur à celui des NMI traditionnels et ont démontré une efficacité à long terme allant jusqu'à 24 mois.
L'ITT peut être efficace en plaçant de faibles doses de médicament directement sur la cible ciblée (niveau II) lorsque le NMI n'apporte pas un soulagement adéquat et que les médicaments systémiques manquent d'efficacité ou entraînent des effets secondaires intolérables,  Bien entendu, comme pour tous les traitements, tous les patients chez qui un diagnostic de syndrome du lombalgique opéré et une lésion non corrosive a été diagnostiquée ne sont pas candidats aux technologies implantables. Les auteurs encouragent le clinicien à peser toutes les preuves disponibles et à effectuer une évaluation complète du patient souffrant du syndrome du lombalgique opéré spécifique, afin de choisir la meilleure modalité thérapeutique.

Chirurgie et ré-intervention

En fin de compte, il existe un manque de preuves d'une technique de réopération chirurgicale évidente qui traite de manière fiable les patients FBSS. La réopération est susceptible d'être envisagée lorsqu'il existe une source anatomique et clinique concordante à la base des symptômes. L'arthrodèse est également envisageable en cas de signes évidents d'instabilité vertébrale et / ou d'atteinte aiguë d'une racine nerveuse ne répondant pas à des interventions plus conservatrices.
Certains patients bénéficieront probablement de la ré-intervention, mais il n’existe pas de preuves suffisamment poussées pour identifier de tels candidats à la chirurgie.
Comme toujours, un jugement clinique avisé et avisé doit déterminer les décisions de traitement chirurgical par rapport au traitement non chirurgical, ainsi que les solutions de rechange fondées sur des preuves, telles que la neuro-stimualtion.

Des nouvelles Janvier 2022

                                                  Salut les opérés du rachis, les lombalgiques et tous les autres souffrant de la colonne v...