jeudi 20 juin 2019

QU'EST CE QUI DOIT VOUS ALERTER POUR CONSULTER RAPIDEMENT EN CAS DE LOMBALGIES ?

 Les signes classiques de la lombalgie sont: une douleur lancinante au niveau  lombaire, irradiant dans la jambe à type de décharge électrique, de pression. Cette gêne est aggravée par la flexion du rachis, la mise debout ... Les signes de gravité devant vous faire consulter en urgence accompagnant une lombalgie sont les suivants: des douleurs insupportables ne cédant pas au traitement bien conduit par votre médecin traitant, une faiblesse dans la jambe, des troubles de la sensibilité dans la jambe (on sent moins bien, ou alors on a des picotements, des fourmillements dans la jambe), des troubles vésicaux (difficulté à uriner, fuite urinaire), de la fièvre, une perte de poids...

Les signes et les symptômes du mal de dos peuvent inclure:


des douleurs musculaires
des douleurs lancinantes
des douleurs qui irradient le long de votre jambe ou radiculalgies en cas de lumbago (sciatiques  et/ou cruralgies) ou dans votre bras en cas de cervicalgie (névralgie cervico-brachiale). Ces douleurs peuvent être à type de constriction, de décharge électrique, de tension, de contracture, de torsion...
des douleurs aggravées par la flexion de la colonne vertébrale, la mise debout, la posture debout ou la marche
des douleurs qui s’améliorent avec l’inclinaison


La plupart des maux de dos s’améliorent progressivement avec le traitement à domicile et les soins auto-administrés, généralement en quelques semaines. Si la vôtre ne s'améliore pas dans ce délai, consultez votre médecin. Dans de rares cas, le mal de dos peut signaler un problème médical grave. Demandez des soins immédiats si votre mal de dos:

provoque de nouveaux problèmes intestinaux ou de la vessie (fuite ou rétention urinaires)
est accompagné de fièvre
suit une chute, un coup dans le dos ou une autre blessure
est sévère et ne s'améliore pas avec le repos
s'étend dans les membres inférieurs (accompagnant le lumbago) ou supérieurs (accompagnant la cervicalgie)
provoque une perte de la force dans les membres, un engourdissement ou des picotements ou une perte de la sensibilité dans votre membre
s'accompagne d'une perte de poids inexpliquée

Consultez également votre médecin si vous commencez à avoir des douleurs au dos pour la première fois après l'âge de 50 ans, ou si vous avez des antécédents d'ostéoporose ou de cancer.





QUELLES SONT LES CAUSES DE LOMBALGIES, DORSALGIES, DE CERVICALGIES ?

Cet article va balayer les causes des lombalgies, des dorsalgies et des cervicalgies. Les lombalgies sont majoritairement causées par des hernies discales en cas de sciatique associée , puis par l'arthrose, les discopathies, les fractures vertébrales. Plus rarement, les lombalgies sont liées à une infection ou tumeur vertébrale. Ne jamais négliger une cause gynécologique chez la femme. Les dorsalgies ont les mêmes causes que les lombalgies mais avec des causes plus spécifiques dues à la localisation dorsale à savoir musculaires, myofasciales... Les cervicalgies ont aussi des causes plus spécifiques avec trois types de cervicalgies: les cervicalgies dites communes survenant en dehors d'un contexte traumatique et en l'absence de maladie, le torticolis, le "coup du lapin", et celles en rapport avec une  pathologie sous-jacente

Les lombalgies

 Ce n'est pas une maladie spécifique mais plutôt une plainte. Elle est souvent la conséquence de problèmes musculaires ou squelettiques peu graves, tels que des entorses.

Les causes physiques peuvent inclure:


 l'arthrose,
la dégénérescence des disques (discopathie) entre les vertèbres,
une hernie discale,
une fracture de la vertèbre (due à l'ostéoporose ou un ancien traumatisme ou un sport sollicitant beaucoup les vertèbres lombaires)
ou, rarement, une infection ou une tumeur de la colonne vertébrale.


Chez les femmes il faudra être vigilant car une lombalgie peut résulter d'affections médicales affectant leur système génital:
 notamment l'endométriose,
les kystes ovariens,
le cancer de l'ovaire ,
les fibromes utérins.


Près de la moitié des femmes enceintes signalent des douleurs dans le bas du dos ou dans la région sacrée pendant la grossesse en raison de changements dans leur posture et leur centre de gravité, provoquant des tensions musculaires et ligamentaires.


En résumé: on peut distinguer quatre grandes catégories:

 Système musculo-squelettique - mécanique (catégorie la plus fréquente) la hernie discale, la sténose vertébrale, la fracture - tassement, le spondylolisthesis, la fatigue musculaire, le spasme musculaire ou l'arthrose,


Inflammatoire - Arthrite associée à HLA-B27, y compris la spondylarthrite ankylosante,
 l'arthrite réactionnelle, le rhumatisme psoriasique et la maladie inflammatoire de l'intestin (rectocolite inflammatoire et maladie de Crohn),

Tumeur maligne - la tumeur primitive vertébrale, les métastases osseuses du poumon, du sein, de la prostate, de la thyroïde, autres,


➡  Infectieuses: la spondylite, la spondylodiscite, l'ostéomyélite, l'abcès.





                                          Faites de l'exercice juste au décours de la crise de lumbago
                                          https://youtu.be/S7HT7ylnLT0


Les dorsalgies


On retrouve les même causes qu'au niveau lombaire avec de façon plus spécifique: 

➡  Les mauvaises postures: il s'agit d'un facteur de risque majeur pour les douleurs dans le haut du dos, en particulier si votre travail implique l'utilisation d'un ordinateur et que vous avez tendance à vous pencher en avant lorsque vous êtes assis à votre bureau.

 ➡  Les causes musculaires: Cela se produit souvent si vous n’utilisez pas la technique de levage appropriée. Pliez toujours les genoux lorsque vous soulevez des objets et portez des objets lourds près de votre corps afin de réduire la fatigue des muscles du dos pouvant entraîner des douleurs.

➡  Les douleurs myofasciales: Cette affection affecte le fascia, qui est le tissu conjonctif dans et entre les muscles. La douleur myofasciale est caractérisée par des «points de déclenchement» durcis ou noués qui font mal si elle est pressée, et la douleur a tendance à se présenter comme une sensation de brûlure et de picotement


➡  Les autres causes non rachidiennes dorsales: l'infarctus du myocarde (chez les femmes en particulier), l'anévrisme aortique, la pleurésie.

Les cervicalgies

On retrouve les même causes qu'au niveau lombaire avec de façon plus spécifique:

  1. Les cervicalgies dites "communes" et le torticolis


 Elles surviennent en dehors d'un contexte traumatique et en l'absence de maladie
pouvant être à l'origine des douleurs.


Les facteurs responsables sont multiples :
➡  l'anxiété,
➡  les activités professionnelles ou sportives,
➡  les mauvaises positions,
➡  l'arthrose.

La fréquence des cervicalgies non spécifiques est estimée à 12 cas pour 1 000 habitants par an. Environ deux tiers de la population française est concernée dans sa vie par un épisode douloureux du cou entraînant une raideur locale.


Parmi ces cervicalgies communes, on distingue :

➡  Les cervicalgies posturales du jeune adulte


Elles sont favorisées par des attitudes prolongées en flexion, souvent liées à une posture inadaptée durant le travail ou les loisirs. Les douleurs touchent le plus souvent l'arrière du cou et irradient vers le milieu du dos et des épaules. Le cou peut toujours bouger.

➡  Les cervicalgies du sujet plus âgé


Elles sont habituellement situées plus bas. Les douleurs peuvent être plus ou moins prolongées. La mobilité du cou est diminuée et souvent douloureuse. Les douleurs du cou sont généralement liées à l'arthrose cervicale.

Le torticolis


Cet épisode aigu débute brutalement et souvent la nuit. Il peut survenir, par exemple, à la suite d'un mouvement brusque ou d'une mauvaise position prise durant le sommeil. Il se traduit par la survenue d'une contracture d'un ou de plusieurs muscles du cou

 
2. Les cervicalgies dues à un traumatisme cervical : le "coup du lapin"

Ce traumatisme peut être dû à un choc arrière dans un véhicule ou lors d'un plongeon.  Mais tous les autres traumatismes touchant le rachis cervical peuvent être responsables de cervicalgies aiguës.

3. Les rares cervicalgies symptomatiques dues à une maladie


On parle de cervicalgie symptomatique quand la douleur révèle une maladie locale ou générale. Il s'agit de cas plus rares liés à:
 ➡  une maladie inflammatoire (spondylarthrite ankylosante...),
➡  infectieuse,
➡  vasculaire,
➡  une tumeur, etc.












GROSSESSE ET LOMBALGIE: CAUSES, TRAITEMENTS ?

Vous voulez savoir pourquoi vous avez mal au dos pendant votre grossesse et comment vous soulager sans médicament. Les lombalgies surtout sont très fréquentes pendant la grossesse et heureusement bénignes. on distingue les causes du premier trimestre de celles de la période du second et troisième trimestres. Au cours du premier trimestre, les changements hormonaux et le stress entrainent des changements musculaires, ligamentaires, et de mauvaises postures. A la période des second et troisième trimestres, c'est le poids qui agit sur votre dos. Il dépend  de l'augmentation du volume sanguin et de l'utérus, du placenta, du liquide amniotique... Vous trouverez ici les recommandations du poids que vous pouvez prendre pendant la grossesse en fonction de votre poids initial afin d'éviter d'avoir mal au dos. Les traitements préconisés ici vous aideront à ne plus souffrir de votre dos. Une vidéo vous aide à faire votre gymnastique
douce quotidienne. 

                                 

Causes

Premier trimestre

Changement hormonaux

➡  Au cours du premier trimestre, les niveaux de progestérone dans le corps augmentent rapidement. Des niveaux élevés de cette hormone aident à détendre les muscles et les ligaments près du pelvis, ce qui peut affecter la stabilité et l'alignement des articulations.
➡  Une autre hormone appelée relaxine par les médecins aide l’oeuf à s’implanter dans la paroi de l’utérus et prévient également les contractions aux premiers stades de la grossesse. À l'approche du travail, la relaxine stimule le col de l'utérus pour qu'il se ramollisse et s'ouvre en vue de l'accouchement.  En outre, la relaxine détend les ligaments et les articulations de la région pelvienne afin que le canal de naissance puisse se dilater pendant l'accouchement.
Enfin, la relaxine affecte les ligaments qui stabilisent la colonne vertébrale, ce qui peut provoquer une instabilité, un décalage postural et des douleurs au bas du dos.

Stress

Le stress affecte l'humeur ou l'état psychologique d'une personne. Le stress peut provoquer des symptômes physiques, tels que fatigue , maux de tête , raideurs et douleurs musculaires.

Deuxième et troisième trimestre

Au cours des deuxième et troisième trimestres, l'utérus continue à se dilater parallèlement à la croissance rapide du fœtus.
Les changements posturaux, le gain de poids et la séparation des muscles contribuent tous au mal de dos aux dernières étapes de la grossesse.

Poids

Le poids qu'une personne gagne pendant la grossesse peut contribuer à des douleurs lombaires et articulaires.
La quantité de poids qu'une femme met pendant la grossesse peut avoir une incidence sur la santé globale de son bébé.L’essentiel de cette augmentation pondérale est dû aux transformations physiologiques qui ont lieu dans le corps de la femme enceinte pour préparer la venue au monde de son bébé :
l'augmentation du volume plasmatique (de l'ordre de 40 à 50%) : cette véritable réserve de sang  précieuse en cas d'hémorragie de la maman est aussi indispensable à la vascularisation du placenta,
le développement important du placenta, véritable organe à part entière qui permet les échanges de nutriments, d'oxygène et de déchets entre l'organisme de la maman et celui du bébé afin d'assurer la croissance de ce dernier. Son poids augmente à mesure que le bébé grandit,
la transformation de l'utérus qui s'assouplit et s'agrandit durant toute la grossesse pour accueillir l'enfant
l'augmentation du volume des seins qui se préparent pour l'éventuel allaitement
➡  la constitution du liquide amniotique semblable à une poche d'eau dont le volume varie de 500 ml à 1200 ml
➡  la rétention d'eau qui peut être plus ou moins importante.


Les recommandations de prise de poids pendant la grossesse sont les suivante:


Femmes enceintes d'un bébé
Si avant la grossesse, vous étiez…
Vous pourrez gagner…
  ➡ Poids insuffisant
        IMC inférieur à 18,5
 12.7-18    kilos
  ➡ Poids normal
       IMC 18.5-24.9
11.3-15.8 kilos
  ➡ surpoids
       IMC 25.0-29.9
 6.8-11.3  kilos
  ➡ Obèse
       IMC supérieur ou égal à 30,0



5 à 9        kilos

Recommandations de gain de poids chez les femmes enceintes de jumeaux


Si avant la grossesse, vous étiez… Vous pourrez gagner…
 ➡ Poids insuffisant
      IMC inférieur à 18,5
 22.6-28   kilos
 ➡ Poids normal
      IMC 18.5-24.9
16.8-24.5 kilos
 ➡ Surpoids
      IMC 25.0-29.9
 14-22.7  kilos
 ➡ Obèse
      IMC supérieur ou égal à 30,0
          11.3-19   kilos 
(Source: https://www.cdc.gov/reproductivehealth/maternalinfanthealth/pregnancy-weight-gain.htm)

Traitement

Préventif

Pliez les genoux et gardez le dos droit lorsque vous soulevez ou ramassez quelque chose sur le sol
➡  évitez de soulever des objets lourds
➡  bougez les pieds quand on se retourne pour éviter de tordre le dos
➡  portez des chaussures plates pour bien répartir votre poids
➡  essayez d'équilibrer le poids entre 2 sacs lorsque vous faites vos courses
➡  gardez le dos droit et bien soutenu au travail et à la maison - recherchez des oreillers de soutien    pour la maternité
➡  se reposer suffisamment, surtout plus tard dans la grossesse
➡  un massage ou un bain chaud peut aider
➡  utilisez un matelas qui vous soutient correctement - vous pouvez mettre un morceau de panneau dur sous un matelas moelleux pour le rendre plus ferme, si nécessaire
➡  assister à un cours individuel ou en groupe sur les soins du dos


Vous pouvez prendre du paracétamol pour soulager les maux de dos pendant votre grossesse, à moins que votre médecin ou votre sage-femme ne vous l'interdise. Suivez toujours les instructions sur le paquet.

Curatif

Un exercice simple et efficace:
commencez à quatre pattes (position de boîte) avec les genoux sous les hanches, les mains sous les épaules, les doigts dirigés vers l'avant et les muscles abdominaux levés pour garder le dos droit:
 
➡  tirez dans les muscles de votre ventre et soulevez votre dos vers le plafond, laissant votre tête et vos fesses se détendre doucement - ne laissez pas vos coudes se bloquer
➡  maintenez pendant quelques secondes puis revenez lentement à la position de la boîte
➡  veillez à ne pas vous creuser le dos - il devrait toujours revenir en position droite et neutre
faites-le lentement et de façon rythmée 10 fois, en faisant travailler vos muscles et en bougeant    votre dos avec précaution

Sinon:
➡  ne bougez que le dos aussi loin que vous pouvez confortablement
➡  dormir sur le côté avec un oreiller entre les jambes et sous l'abdomen
➡  utiliser une compresse chaude pour détendre les muscles tendus ou réduire l' inflammation
➡  faire des changements posturaux, tels que rester debout et assis droit, de sorte que le dos soit droit et les épaules carrées
➡  porter une ceinture de maternité pour un soutien supplémentaire de l'abdomen et du dos
utiliser un oreiller lombaire pour renforcer le dos en position assise
➡  faire des massages prénataux pour détendre les muscles tendus, améliorer l'amplitude des mouvements et soulager le stress
➡  traitements alternatifs, tels que des technique d' acupuncture et de chiropraxie, avec un praticien spécialisé dans la grossesse.
➡  réduire le stress par la méditation, le yoga prénatal et d'autres techniques comme la méditation en pleine conscience
➡  dormir suffisamment

La Haute Autorité pour la Santé recommande:

Les exercices dans l'eau, les massages, les séances d'éducation individuelles ou en groupe pour
apprendre à soulager le dos.

Quand consulter en cas mal de dos au cours de votre grossesse ?

Même si vous n’avez que des douleurs lombaires légères, il est important d’informer votre médecin.  Il ou elle peut vous recommander les meilleures méthodes pour gérer ces symptômes et peut ensuite vous surveiller tout au long de votre grossesse pour détecter une aggravation des symptômes.
Si vos symptômes sont graves, persistants ou prolongés, appelez immédiatement votre médecin.
Vous devez appeler votre médecin et demander immédiatement des soins médicaux si votre mal de dos est accompagné de:
➡  Engourdissement ou faiblesse dans les jambes ou le périnée: Une douleur intense, un    engourdissement ou une faiblesse des jambes peuvent être le signe d'une affection appelée sciatique. Bien que la sciatique ne soit pas courante, ses symptômes peuvent ressembler à des maux de dos normaux. Cependant, la sciatique peut causer des douleurs aux jambes plus graves que les maux de dos. Vous le sentirez probablement sous le genou, dans le pied et les orteils, avec une sensation de picotement, un engourdissement ou une faiblesse.  Appelez votre médecin immédiatement si vous ressentez une faiblesse dans une jambe ou les deux jambes, ou si vous ressentez une sensation de faiblesse dans les jambes, l’aine, la vessie (perte d'urine ou perte de sensibilité du périnée) ou l’anus.


➡  Fièvre et douleur sourde: une fièvre accompagnée d'une douleur sourde dans le bas du dos ou sur les côtés du dos peut être le signe d'une infection des reins ou de la vessie ou de problèmes des voies urinaires. Cela nécessiterait une attention immédiate et un traitement aux antibiotiques. Appelez votre médecin immédiatement si vous ressentez des douleurs au dos accompagnées de mictions douloureuses, de sang dans les urines, de frissons ou de fièvre.


       
                                                                  https://youtu.be/N3DfZeLJ7UE


Mon conseil
Surveillez votre poids tout en vous faisant quelques plaisirs. utiliser tous les petits moyens décrits ci-dessus et faites vos exercices QUOTIDIENNEMENT voir PLURI-QUOTIDIENNEMENT. Il faut boire beaucoup pendant votre grossesse afin d'éviter les problèmes urinaires.
N'oubliez pas: la grossesse n'est pas une maladie même si parfois il faut faire attention à certains éléments (alimentation, médicaments...)
                                                            

COMMENT EXPLIQUER, DIAGNOSTIQUER ET TRAITER LA HERNIE DISCALE ?







La hernie discale est la cause de 90% des lombosciatiques. Elle se crée au niveau d'un disque situé entre 2 vertèbres par une rupture de l'anneau entourant la structure centrale du disque: le nucléus pulposus. elle se situe principalement au niveau lombaire et au niveau cervical et rarement au niveau dorsal. Les symptômes sont caractéristiques: douleur rachidienne en cas de hernie se situant à ce niveau à ce niveau accompagnée souvent de sciatialgies à savoir des douleurs le long de la jambe. Elle peut aussi s'accompagner de douleurs du périnée.  Les 3 signes de gravité qui doivent vous faire consulter en urgence sont des douleurs insupportables malgré un traitement bien conduit en cours, une faiblesse dans une jambe associée à des troubles de la sensibilité et enfin des troubles urinaire à type de fuite ou de difficulté à uriner.  Qui consulter ?

Introduction

Les vertèbres sont les blocs de construction osseux de la colonne vertébrale. Les disques sont situés entre les corps vertébraux. Les ligaments sont situés autour de la colonne vertébrale et des disques. La colonne vertébrale a sept vertèbres dans le cou (vertèbres cervicales), 12 vertèbres dans le milieu du dos (vertèbres thoraciques) et cinq vertèbres dans le bas du dos (vertèbres lombaires). De plus, au milieu de la fesse, sous la cinquième vertèbre lombaire, se trouve le sacrum puis le coccyx.

La colonne vertébrale est conçue pour que les vertèbres  puissent fournir une structure de support mobile tout en protégeant la moelle épinière des blessures. Chaque vertèbre a des apophyses épineuses et transverses qui protègent la moelle épinière. Les vertèbres ont également un "corps" vertébral en avant de la moelle épinière pour fournir une plate-forme adaptée à la mise en charge. Les disques sont des coussinets qui servent de "coussins" entre les corps vertébraux et qui permettent de minimiser l’impact des mouvements sur la colonne vertébrale. Chaque disque est conçu comme une boule de gelée avec une composante centrale plus molle (nucleus pulposus). Les ligaments sont des tissus mous fibreux solides qui attachent fermement les os entre eux. Les ligaments attachent chacune des vertèbres et entourent chacun des disques. Lorsque les ligaments sont blessés lorsque le disque dégénère, il peut en résulter une hernie discale.


Description - causes
À mesure que le disque dégénère en raison de son âge ou d'une blessure, le nucleus pulposus peut se rompre à travers l'anneau externe environnant (annulus fibrosus). Cette rupture anormale de la partie centrale du disque est appelée hernie discale. La hernie discale se situe le plus souvent au niveau du disque situé entre les quatrième et cinquième vertèbres lombaires dans le bas du dos. Cette zone absorbe en permanence le poids du haut du corps. Ceci est particulièrement important lorsque nous sommes debout ou assis. Le bas du dos est également impliqué de manière critique dans les mouvements de notre corps tout au long de la journée, lorsque nous tordons le torse en rotation et que nous articulons le dos en flexion et en extension


Facteurs de risques

➡  Âge: le plus courant  entre 35 et 50 ans. La maladie provoque rarement des symptômes après 80 ans
➡  Le sexe: le risque de hernie discale chez les hommes est environ deux fois plus élevé que chez les femmes.
➡  Travail exigeant physiquement: les emplois nécessitant de lourdes charges et d'autres travaux physiques ont été associés à un risque accru de développer une hernie discale lombaire. Tirer, pousser et tordre sont des actions pouvant augmenter le risque par torsions et lésions répétées de la colonne vertébrale.

Les symptômes d'une hernie discale varient considérablement en fonction de l'emplacement de la hernie et de votre propre réaction à la douleur. Si vous avez une hernie discale lombaire, vous pouvez ressentir une douleur qui irradie de la région lombaire, dans une ou les deux jambes et parfois dans les pieds (radiculalgie ou sciatique/cruralgie). Vous pouvez ressentir une douleur semblable à un décharge électrique  que vous soyez debout ou assis. Des activités telles que se pencher, se lever, se tordre et être assis peuvent augmenter la douleur. Se coucher à plat sur le dos avec les genoux pliés peut être le plus confortable, car cela soulage la pression exercée sur le disque. Parfois, la douleur est accompagnée d'engourdissements et de picotements dans la jambe ou le pied. Il se peut que vous ressentiez des crampes ou des spasmes musculaires au dos ou à la jambe. En plus de la douleur, vous pouvez avoir une faiblesse musculaire de la jambe ou une perte de réflexe du genou ou de la cheville. Dans les cas graves, vous pouvez être confronté à une chute du pied (votre pied s'affaisse lorsque vous marchez) ou à une perte de contrôle de l'intestin ou de la vessie.

Diagnostic

Le médecin soupçonnera une hernie discale lorsque les symptômes décrits ci-dessus sont présents.  
  L'examen neurologique peut révéler des réflexes anormaux.
➡  La douleur peut souvent être provoquée lorsque la jambe est levée en position couchée ou assise. C'est un signe de Lasegue positif.
➡  Il peut y avoir une sensation anormale dans le pied ou la jambe.
➡  Divers tests sanguins peuvent être effectués pour déterminer s'il existe des signes d'inflammation ou d'infection.
➡  Les radiographies simples peuvent indiquer une "usure" (dégénérescence) de la colonne vertébrale. Cependant, ils ne démontrent pas l’état des disques.
➡  Afin de déterminer si un disque est hernié ou non, une analyse à l'IRM ou au scanner est effectuée pour le diagnostic. Parfois, un myélogramme scanner est utilisé pour définir plus en détail les structures affectées par une hernie discale. Cela permet une meilleure visualisation des disques dans certains cas difficile.
➡  Un électromyogramme (EMG) peut être pratiqué pour déterminer la gravité de l'atteinte de telle ou telle racine.

IRM: disque normal L3/L4-bombement discal L4/L5-hernie discale L5/S1



Scanner: hernie discale L5/S1



Traitement

Médical

Heureusement, la majorité des hernies discales ne nécessite pas de chirurgie.
Le traitement initial d'une hernie discale est généralement conservateur et non chirurgical. (Un médecin peut prescrire un repos au lit ou conseiller au patient de maintenir un niveau d'activité bas et indolore pendant quelques jours à quelques semaines. Cela aide l'inflammation du nerf spinal à diminuer. L'alitement n'est pas recommandé.)
Une hernie discale est fréquemment traitée avec un anti-inflammatoire non stéroïdien si la douleur est légère à modérée. Une injection épidurale de stéroïdes peut être réalisée sous guidage radiographique pour diriger le médicament au niveau exact de la hernie discale.



Le médecin peut recommander une thérapie physique (ou kinésithérapie). Le thérapeute procédera à une évaluation approfondie qui, combinée au diagnostic du médecin, dictera un traitement spécifiquement conçu pour les patients atteints de hernie discale. Le traitement peut inclure une traction pelvienne, un massage doux, une thérapie par la glace et la chaleur, des ultrasons, une stimulation musculaire électrique et des exercices d'étirement. Les analgésiques et les myorelaxants
musculaires peuvent également être bénéfiques avec la thérapie physique.

Mon conseil
Ne pas négliger les traitements naturels dits souvent de "grands-mères (chaud, froid, huiles essentielles, produits naturels, auto-massage ...)

Chirurgie

Un médecin peut recommander une intervention chirurgicale si les options de traitement conservateur, telles que la thérapie physique et les médicaments, ne réduisent pas ou ne mettent pas fin à la douleur. Il discutera avec le patient des types de chirurgie de la colonne vertébrale disponibles et, selon le cas, aidera à déterminer quelle procédure pourrait être un traitement approprié. Comme pour toute intervention chirurgicale, l’âge du patient, son état de santé général et d’autres problèmes sont pris en compte lors de la chirurgie.
Les avantages de la chirurgie doivent toujours être soigneusement pesés par rapport à ses risques. Bien qu'un fort pourcentage de patients atteints de hernie discale rapportent un soulagement significatif de la douleur après la chirurgie, rien ne garantit que la chirurgie aidera chaque individu.

Types de chirurgies

Une grande cicatrice peut être réalisée en cas de nécessité de gestes complémentaires pour libérer la racine nerveuse (laminectomie en cas de hernie volumineuse ou de canal lombaire étroit associé, arthrectomie en cas de compression osseuse associée, foraminotomie en cas de hernie foraminale), ou en cas de geste d’arthrodèse rachidienne (1ere ou 2eme récidive de hernie discale). L'arthrodèse consiste en une fusion d'un ou plusieurs étages discaux par du matériel de fusion et  greffe de la chirurgie mini-invasive est souvent possible dans pratiquement tous les cas (voir article chirurgie mini-invasive)
Avec un traitement chirurgical et non chirurgical, il y a 5% à 10% de chances que le disque présente une nouvelle hernie. Le risque d'un traitement non chirurgical est que la résolution de vos symptômes peut être longue. Les patients qui essaient un traitement non chirurgical trop longtemps avant de choisir une intervention chirurgicale peuvent connaître une amélioration de la douleur et de la fonction moins nette que ceux qui choisissent une intervention chirurgicale plus tôt. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devriez essayer des mesures non chirurgicales avant
d'envisager une chirurgie.

Risques chirurgicaux: 
➡  saignements
➡  infections,
➡  des réactions à l'anesthésie,
➡  les complications spécifiques de la chirurgie pour hernie discale incluent: lésion nerveuse, infection, déchirure durale, hématome provoquant une compression nerveuse, récidive de hernie discale, ré-intervention,
➡  une complication très invalidante est le FBSS ou "failed back surgery syndrome" ou douleur chronique après chirurgie de la colonne vertébrale.








                                                                  Professeur Guigui Pierre
                      

Mon conseil
En dehors des 3 indications maintenant bien identifiées nécessitant une prise en charge rapide le plus souvent:
➡  la douleur intolérable et échappant au traitement médical bien mené,
➡  les troubles sensitivo-moteurs des membres inférieurs (baisse de la force musculaire et troubles de la sensibilité),
➡  les troubles sphinctériens (perte urinaire...),
ne vous faites pas opérer.
Faites-vous bien entourer par votre famille en leur expliquant que cela sera long et difficile pour tout le monde, mettez en place une coordination de plusieurs médecins dédiés à votre problème (votre généraliste, un rhumatologue, un radiologue interventionniste, un chirurgien du rachis: ce genre de structure existe dans les grands centres du rachis, j'y reviendrai), et ne vous faites opérer qu'en dernier recours. Le temps nécessaire pour faire passer une radiculalgie liée à une hernie discale avec un traitement médical bien conduit peut être de plusieurs MOIS.

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Un chapitre "qui consulter ?" peut vous aider à prendre votre décision.

QU'EST-CE QUE LA STENOSE VERTEBRALE ? DIGNOSTIC, TRAITEMENTS

Vous avez de l'arthrose, vous avez mal au dos, vous endurez des radiculalgies (ou sciatiques), des cruralgies, des douleurs du périnée et vos douleurs augmentent avec l'effort particulièrement à la marche et se calme au repos: alors peut-être  souffrez-vous  de sténose vertébrale. Elle correspond à un rétrécissement du canal lombaire le plus souvent due à de l'arthrose et est souvent associée à une étroitesse constitutionnel du canal lombaire. Le diagnostic est clinique et facilement confirmé par le scanner ou l'IRM. le traitement est en premier lieu un traitement médical bien conduit avec des anti-inflammatoire,  de la kinésithérapie voir des infiltrations. La chirurgie ne vient qu'en dernier recours et consiste à libérer le canal étroit.
 


Définition

La sténose du canal lombaire (ou « canal lombaire rétréci ») est une affection d'origine dégénérative, survenant le plus souvent chez le sujet âgé ou d'âge mûr, après 50 ans. Elle est également, et improprement, appelée « canal lombaire étroit ».
La sténose canalaire lombaire découverte chez le sujet âgé ou d’âge mur résulte le plus souvent de l’association des 2 pathologies : l’étroitesse congénitale du canal lombaire qui est décompensée au fil du temps par les remaniements anatomiques générés par l’arthrose, ce qui réalise un canal lombaire étroit « rétréci ».
L’arthrose entraîne un amincissement des cartilages et un affaissement des disques inter-vertébraux, entrainant un contact entre les surfaces osseuses et un épaississement réactionnel de l’os vertébral. La dégénérescence des articulations entraîne aussi un épaississement ligamentaire, notamment des ligaments jaunes, qui ferment le canal en arrière.
Ces modifications morphologiques au niveau des vertèbres, des disques, des articulations postérieures intervertébrales et des ligaments viennent empiéter sur l’espace intra-canalaire normalement réservé au
fourreau dural et aux nerfs de la queue de cheval. Il s’ensuit naturellement une compression des ces éléments nerveux, qui entraine douleurs dans la partie basse du dos, les fesses et les membres inférieurs, puis troubles sensitifs et troubles moteurs.



Canal lombaire normal à G et canal lombaire étroit à D


Symptômes

La claudication intermittente est le symptôme spécifique. Il s'agit de patients se plaignant de radiculalgies unilatérales ou bilatérales, accompagnées ou non de paresthésies ou de faiblesse des membres inférieurs, apparaissant à la marche immédiatement ou après un certain temps. Ces symptômes augmentent progressivement, si la marche se poursuit, obligeant le patient à s'arrêter. Le fait de se pencher en avant ou de s'asseoir le soulage rapidement. Au repos, le patient ne souffre pas, mais des lombalgies sont possibles.
Dans les cas moins sévères, la claudication intermittente peut être remplacée par une simple radiculalgie d'effort. Il s'agit d'une douleur d'effort qui n'oblige pas le patient à s'arrêter.
La claudication intermittente est plus fréquente en cas de sténoses centrales. 
                                    

Signes physiques:
L'examen clinique n'est pas spécifique. L'inflexion latérale antalgique du rachis, très fréquente en pathologie discale, est rare dans les sténoses.
Les signes neurologiques:
La souffrance de plusieurs racines est habituelle dans la sténose canalaire. Les troubles de la sensibilité couvrent souvent plusieurs territoires. L'abolition ou la diminution franche des réflexes achilléens et/ou rotuliens est habituelle. Les troubles moteurs sont rares et généralement discrets.
L'analyse des signes neurologiques doit être faite au repos et après l'exercice, les troubles moteurs en particulier pouvant apparaître après la marche.
Le diagnostic différentiel:
le plus habituel est la claudication vasculaire. Cette dernière se manifeste après une plus longue distance de marche et elle débute en général au mollet pour atteindre progressivement en remontant l'ensemble du membre inférieur. Classiquement, la claudication neurogène est plus marquée à la descente, car elle oblige le patient à diminuer la flexion lombaire. La claudication vasculaire par contre se manifeste plus volontiers à la montée.
Les lombalgies et les douleurs projetées liées à la dégénérescence discale et articulaire peuvent apparaître à la marche et disparaître au repos, simulant une claudication.
Les neuropathies périphériques, quelle qu'en soit l'étiologie, peuvent se manifester par une exacerbation des symptômes lors de l'exercice ou de la marche.
Les coxopathies s'expriment souvent par une douleur à la marche, disparaissant au repos et dont la topographie peut simuler une radiculalgie crurale et/ou sciatique.

Diagnostic

Il repose sur l'examen clinique (cf symptômes) et sur les examens radiologiques:
La radiographie standard est sans intérêt en dehors de la constatation d'un spondylolisthésis dégénératif qui est accompagné de façon quasi constante d'un rétrécissement canalaire. On retiendra l'aspect trop visible de l'interligne articulaire postérieur sur le cliché de face et la brièveté des pédicules de profil, deux signes inconstants.
Le scanner reste l'examen de dépistage le plus simple. Lorsque l'on suspecte un canal étroit, il faut demander des coupes intéressant chaque étage lombaire de L1 à S1.
L'IRM permet, grâce aux séquences en T2, d'obtenir des images de type myélographique sans injection. La détermination des contours osseux et de la sténose est moins bonne qu'avec le scanner, mais les parties molles sont mieux définies (fig. 1). Elle sera systématiquement demandée avant une chirurgie.
La myélographie est un examen qui reste utile pour la recherche d'une sténose dynamique. Habituellement, c'est en extension du rachis lombaire que la sténose s'accroît. Rarement, lorsqu'il existe une instabilité, la sténose se majore en flexion. Dans certains cas, l'association myélographie- scanner permet de définir avec encore plus de précision les éléments de compression.
 L'électromyogramme permet parfois d'objectiver l'atteinte radiculaire et sa topographie. Sa
spécificité est néanmoins faible (20-40% selon les séries). Cet examen n'est conseillé que dans les cas où il n'y a pas de corrélation claire entre la clinique et l'imagerie. Il peut aussi être effectué à titre pronostique en cas de traitement chirurgical (les moins bons résultats survenant chez les patients
ayant un EMG normal).

Traitement

Dans un premier temps, le traitement doit être médical et conservateur : médicaments type AINS et antalgiques associés ou non à la rééducation (kinésithérapie, balnéothérapie…) ; des infiltrations sont possibles, simples (épidurales) ou bien radioguidées. C’est toujours par un traitement purement médical qu’il faut débuter.
On opérera toujours dans les 3 cas classiques: sciatique paralysante, syndrome de la queue de cheval entraînant des troubles pour uriner, sciatique hyperalgique et résistant au traitement médical. Elle consistera en une libération du canal médullaire des éléments qui le sténosent (l’os des lames et des articulaires, la capsule articulaire, le ligament jaune, et une hernie discale si elle est présente). On réalise alors une « laminectomie » (on enlève la lame) avec « arthrectomie partielle » (on enlève une partie du massif articulaire), associée si cela est besoin en une « arthrodèse » rachidienne (on pose du matériel: vis et plaques le plus souvent associés à une greffe osseuse) en cas de rachis déformé ou très mobile, de douleurs des articulaires postérieures.


Plusieurs étages vertébraux peuvent être concernés.



COMMENT EXPLIQUER LA SCOLIOSE ? SYMPTOMES, DIAGNOSTIC, TRAITEMENTS




La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale sous forme d'un S. Son origine est essentiellement congénitale. Il y d'autres causes comme les myopathies...Un paramètre radiologique définit la gravité de la scoliose, c'est l'angle de Cobb. Plus de dix degrés d'angle définit une scoliose qui sera considérée comme bénigne puis moyenne entre 20 et 30 degrés, importantes entre 30 et 60 degrés et peut alors nécessiter une intervention chirurgicale à cause de complications sévères. La scoliose peut dépasser les 60 degrés et sera considérée comme très importante. La recherche de la scoliose devrait être systématique en milieu scolaire ou par le pédiatre sachant que le diagnostic est simple. Le traitement est d'abord médical avec rééducation, port d'un corset, et médicaments anti-inflammatoires si besoin. La chirurgie s'adresse au cas graves où le risque de complications est estimé important.








Introduction

Si vous regardez quelqu'un dans le dos, vous verrez que sa colonne vertébrale s'étend tout droit au milieu. Quand une personne a une scoliose, sa colonne vertébrale se courbe sur le côté. L'angle de la courbe peut être petit, grand ou quelque part entre les deux. Mais tout ce qui mesure plus de 10 degrés est considéré comme une scoliose. Les médecins peuvent utiliser les lettres «C» et «S» pour décrire la courbe de l’épine dorsale. Vous ne regardez probablement pas directement trop d’épines, mais ce que vous remarquerez peut-être chez une personne atteinte de scoliose est la façon dont elle se tient. Ils peuvent se pencher un peu ou avoir des épaules ou des hanches qui semblent inégales. Quelles sont les causes de la scoliose? Dans pas moins de 80% des cas, les médecins ne trouvent pas la raison exacte d’une colonne vertébrale courbée. La scoliose sans cause connue est ce que les médecins appellent «idiopathique». Certains types de scoliose ont des causes claires. Les médecins divisent ces courbes en deux types: structurel et non structurel. Dans les scolioses non structurelles, la colonne vertébrale fonctionne normalement, mais semble courbée. Pourquoi cela arrive-t-il? Il existe un certain nombre de raisons, telles que la longueur plus longue d’une jambe, les spasmes musculaires et les inflammations telles que l’appendicite. Lorsque ces problèmes sont traités, ce type de scoliose disparaît souvent.


Les causes de la scoliose incluent:


• paralysie d'origine cérébrale
• dystrophie musculaire
• malformations congénitales
• les infections
• les tumeurs
• conditions génétiques comme le syndrome de Marfan et le syndrome de Down


La scoliose congénitale commence lorsque le dos du bébé se développe avant la naissance. Des problèmes avec les minuscules os du dos, appelés vertèbres, peuvent entraîner une courbure de la colonne vertébrale. Les vertèbres peuvent être incomplètes ou ne pas se diviser correctement. Les médecins peuvent détecter cette affection à la naissance de l'enfant. Ou, ils peuvent ne pas le trouver avant l'adolescence.

Les antécédents familiaux et la génétique peuvent également être des facteurs de risque de scoliose idiopathique. Si vous ou l'un de vos enfants êtes atteint de cette affection, assurez-vous que vos autres enfants sont examinés régulièrement.

La scoliose apparaît le plus souvent pendant les poussées de croissance, généralement lorsque les enfants ont entre 10 et 15 ans. À peu près le même nombre de garçons et de filles se voient diagnostiquer une scoliose idiopathique mineure. Mais les courbes chez les filles ont 10 fois plus de chances de s'aggraver et peuvent nécessiter un traitement.

La scoliose diagnostiquée pendant l'adolescence peut continuer jusqu'à l'âge adulte. Plus l'angle de la courbe de la colonne vertébrale est grand, plus il est probable qu'elle augmente avec le temps. Si vous avez une scoliose, demandez à votre médecin de vérifier votre dos régulièrement.

La scoliose dégénérative affecte les adultes. Il se développe généralement dans le bas du dos lorsque les disques et les articulations de la colonne vertébrale commencent à s'user avec l'âge.

La scoliose apparaît normalement dès l'enfance ou l'adolescence.


Facteurs de risque


Les facteurs de risque de la scoliose comprennent:
Âge: les signes et les symptômes commencent souvent lors d'une poussée de croissance juste avant la puberté.
Sexe: les femmes ont un risque plus élevé.
Génétique: les personnes atteintes de scoliose peuvent avoir un parent proche atteint de la maladie.


 Symptômes


Symptômes chez les adolescents
La forme la plus commune de la scoliose apparaît chez l'adolescent. Elle est connue sous le nom de scoliose idiopathique de l'adolescent. Cela peut toucher les enfants à partir de 10 ans.

Idiopathique signifie qu'il n'y a pas de cause connue. Les symptômes peuvent inclure:
• la tête est légèrement décentrée
• la cage thoracique n'est pas symétrique - les côtes peuvent être à différentes hauteurs
une hanche est plus saillante que l'autre
• les vêtements ne pendent pas correctement
une épaule ou omoplate est plus haute que l'autre
• l'individu peut se pencher d'un côté
longueurs inégales des jambes

Symptômes chez les nourrissons

Dans l'enfance, les symptômes peuvent inclure:
un renflement sur un côté de la poitrine
le bébé veut toujours être allongé sur un côté
• dans les cas plus graves, problèmes cardiaques et pulmonaires entraînant un essoufflement et des douleurs thoraciques

Certains types de scoliose peuvent causer des maux de dos, mais ils ne sont généralement pas très douloureux. Le mal de dos n’est pas rare chez les personnes âgées atteintes d’une scoliose chronique.

Si la scoliose n'est pas traitée, des problèmes peuvent survenir plus tard dans la vie, tels qu'une altération de la fonction cardiaque et pulmonaire.

Diagnostic


Un médecin procédera à un examen physique de la colonne vertébrale, des côtes, des hanches et des épaules.

À l'aide d'un outil appelé inclinomètre ou scoliomètre, le médecin peut mesurer le degré de scoliose.

Le patient peut être adressé à un orthopédiste.

Les analyses d'imagerie telles que les rayons X: le principal critère d'évaluation de la scoliose est le suivi de la mesure de « l’angle de Cobb », sur une radiographie du rachis de face. On raisonne en fonction de l’importance de la scoliose au stade de la découverte et, si elle n’est pas trop importante, en fonction de son évolutivité.

Le scanner et l' IRM peuvent aider à évaluer la forme, la direction, l'emplacement et l'angle de la courbe.

Radiographie standard: Scoliose avant après intervention par arthrodèse


Traitements


Exercices

Divers exercices sont suggérés pour la scoliose et différentes écoles proposent différentes stratégies. Cependant, ils ont tous pour objectif de réaligner la colonne vertébrale, la cage thoracique, les épaules et le bassin pour obtenir une posture "normale".

En 2016, des chercheurs ont noté qu'il était de plus en plus évident que l'exercice pouvait aider à traiter la scoliose, mais que des efforts supplémentaires étaient nécessaires pour déterminer quels exercices étaient les plus efficaces.


Chirurgie

Dans les cas graves, la scoliose peut évoluer avec le temps. Dans ces cas, le médecin peut recommander une fusion vertébrale ou arthrodèse vertébrale. Cette opération réduit la courbe de la colonne vertébrale et l'empêche de s'aggraver.

La chirurgie de la scoliose implique ce qui suit:
Fusion vertébrale (ou arthrodèse) avec greffes osseuses: deux ou plusieurs vertèbres (os de la colonne vertébrale) sont associées à de nouvelles greffes osseuses. Parfois, des tiges de métal, des crochets, des vis ou des fils sont utilisés pour maintenir une partie de la colonne vertébrale bien droite pendant que l'os guérit.
Soins intensifs - l’opération dure de 4 à 8 heures. Après la chirurgie, l'enfant est transféré dans une unité de soins intensifs (USI), où il recevra un liquide intraveineux et un soulagement de la douleur. Dans la plupart des cas, l'enfant quittera l'unité de soins intensifs dans les 24 heures, mais devra peut-être rester à l'hôpital pendant une semaine à 10 jours.
• Récupération - Les enfants peuvent généralement retourner à l'école après 4-6 semaines et peuvent faire du sport environ un an après la chirurgie. Dans certains cas, une attelle dorsale est nécessaire pour soutenir la colonne vertébrale pendant environ 6 mois.

Le patient devra retourner à l’hôpital tous les 6 mois pour faire allonger les tiges - il s’agit généralement d’une procédure ambulatoire afin que le patient ne passe pas la nuit. Les tiges seront retirées chirurgicalement une fois la colonne vertébrale développée.

Un médecin ne recommandera la fusion vertébrale que si les avantages l'emportent sur les risques. Les risques incluent:
Déplacement de la tige: une tige peut bouger de sa position correcte, rendant nécessaire une intervention chirurgicale supplémentaire.
Pseudarthrose: l'un des os utilisés pour fusionner la colonne vertébrale en place ne colle pas correctement, ce qui entraîne un léger inconfort et une correction infructueuse de la colonne vertébrale. Une intervention chirurgicale supplémentaire peut être nécessaire.
Infection: Si cela se produit, il sera généralement traité avec des antibiotiques.
Lésions nerveuses: les nerfs de la colonne vertébrale sont endommagés, entraînant des symptômes bénins, tels que des engourdissements dans une jambe ou les deux jambes, des problèmes graves, tels que la paraplégie, une perte de toutes les fonctions du bas du corps.


Un neurochirurgien peut être présent lors de la chirurgie pour la scoliose.



                                                 La chirurgie de la scoliose (Ang)




                                           La chirurgie mini-invasive de la scoliose (Ang)















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