mardi 10 mars 2020

EXERCICES DE RELAXATION POUR ENFANTS


La relaxation est largement utilisée dans le traitement de la douleur chronique chez l'enfant. Il faut rappeler qu'un traitement antalgique complet est fait pour 1/3 de médicaments pour 1/3 d'exercices physiques voir de sport et 1/3 par le travail psychologique. Les stratégies de relaxation visent à acquérir des compétences spécifiques qui peuvent être utilisées pour diminuer la perception de la douleur en favorisant un sentiment général de bien-être physique et psychologique. La diminution de l'état d'éveil physiologique qui résulte de la pratique de la relaxation peut également servir à diminuer la douleur et ses symptômes émotionnels associés. Les approches de relaxation comprennent la respiration diaphragmatique, la relaxation musculaire progressive, les techniques d'imagerie guidée... Dans une méta-analyse publiée en 2010, Palerme et ses collègues ont conclu que la relaxation en tant que traitement cognitivo-comportemental autonome était efficace pour réduire la douleur d'enfants et d'adolescents souffrant de diverses douleurs chroniques, notamment des maux de tête, des douleurs abdominales et de la fibromyalgie, des pathologies rhumatologiques et orthopédiques (tensions musculaires, une hernie discale, une spondylolyse, une scoliose et la cyphose de Scheuermann.)


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mercredi 4 mars 2020

UNE NOUVELLE MOLECULE POUR LES PATIENTS AVEC ECHEC DE CHIRURGIE DU DOS




Vous avez mal au dos après une ou plusieurs interventions chirurgicales de la colonne vertébrale. C'est l'échec du traitement chirurgical ou "failed back surgery syndrome" en anglais ou FBSS. vous trouverez tout sur ce syndrome dans cet article du blog: https://lombalgies-maldedos.blogspot.com/2019/11/echec-chirurgie-os.html .
Ne nous privons pas de bonne nouvelle surtout celle d'une nouvelle molécule sans aucun effets secondaires et qui peut s'ajouter au traitements médicamenteux classiques et soulager significativement les douleurs: la palmitoyléthanolamide .


Ce syndrome n'est pas en fait un syndrome - c'est un terme très généralisé qui est souvent utilisé pour décrire l'état des patients qui n'ont pas obtenu de résultats positifs avec une chirurgie du dos ou une chirurgie de la colonne vertébrale et qui ont ressenti une douleur continue après la chirurgie. La palmitoyléthanolamide (PEA) est un amide d'acide gras endogène, inhibe la libération de médiateurs pro-inflammatoires des mastocytes activés et réduit le recrutement et l'activation des mastocytes au site de la lésion nerveuse, événements associés à des effets anti-douleur majeure dans un modèle de douleur neuropathique.
Il est possible que le principal recepteur du PEA soit le récepteur alpha activé par les proliférateurs de peroxysomes (PPAR-α). Le PEA a également une affinité pour les récepteurs GPR55 et GPR119 couplés au G de type cannabinoïde.  Le PEA ne peut pas être strictement considéré comme un endocannabinoïde classique car il manque d'affinité pour les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2. [7] Cependant, la recherche primaire soutient la conclusion que la présence de PEA améliore l'activité anandamide par un "effet d'entourage". Certains rapports de recherche primaire soutiennent la conclusion que les niveaux de PEA sont modifiés et que le système endocannabinoïde (ECS) est "déséquilibré" dans l'inflammation aiguë et chronique. Un article de recherche  par exemple, a rapporté que la dérégulation des récepteurs cannabinoïdes et de leurs ligands endogènes accompagne le développement et la progression de la neuroinflammation induite par les β-amyloïdes.
Une étude clinique récente a été réalisée avec une bonne méthodologie. 60 patients éligibles de plus de 60 ans ont reçu du PEA deux fois par jour pendant 4 semaines. Le PEA a été ajouté à leur traitement analgésique conventionnel qui comprenait des anticonvulsivants, des antiépileptiques et des opioïdes. L'évaluation de la douleur sur échelle visuelle a été réalisée au départ et à la fin du traitement par le PEA. La sécurité a également été évaluée. Le résultat est que le traitement par PEA a significativement diminué le score moyen de douleur évalué chez tous les patients ayant terminé l'étude. Le PEA n'a montré aucun effet indésirable.
Intéressant et très prometteur; d'autres études confirmatives sont nécessaires

jeudi 27 février 2020

RELAXATIONS ET LOMBALGIES MODE D'EMPLOI EFFICACITE DEMONTREE ET EXERCICES


Vous vous dites j'ai mal et qu'est-ce que la relaxation, la méditation ou l'hypnose peuvent bien m'apporter. Nous avons déjà vu dans ce blog que le traitement de toute douleur (la lombalgie et les autres) se traitent pour 1/3 par les traitement médicamenteux classiques, 1/3 par l'activité sportive et le dernier 1/3 par l'activité psychologique. Ce dernier 1/3 est en fait fondamental et aide à s'approcher d'un soulagement efficace. Ne tombez pas dans les 3 panneaux classiques: je n'ai pas le temps, je ne sais pas faire, j'ai trop mal.  Le "je n'ai pas le temps" ne tient pas debout une seconde": si vous avez vraiment mal, vous prendrez le temps; par ailleurs sur un plan logistique, on a tous un moment le matin le midi à la place du déjeuner, et le soir quand les enfants sont couchés. Le "je ne sais pas faire" ne tient pas non plus une seconde car il y a des professionnels pour cela, des psychologues spécialisés dans la douleur, certains psychiatres et bien-sûr les soignants des centres anti-douleurs. Le dernier panneau " j'ai trop mal" ne tient pas un quart de seconde; quand on a vraiment mal on est prêt à tout, non ? Ne vous faites pas piéger comme moi, le travail sur moi-même, ce n'est pas pour moi, je suis sain d'esprit, "zut".
En revanche, les thérapies psychologiques: psychothérapie, thérapies cognitives comportementales (relaxation, méditation, hypnose), c'est comme le sport de "haut niveau", il faut le pratiquer encore et encore pour qu'il devienne efficace. Une séance ne fera rien, il faut compter plusieurs séances puis le pratiquer chez soi à type d'auto-traitement par anticipation (grosse réunion le lendemain) ou au départ de la douleur. Vous êtes lombalgiques, dorsalgiques, cervicalgiques, mais aussi migraineux, fibromyalgiques, spondylarthritique ... pratiquez quotidiennement la relaxation et les autres thérapies agissant sur notre psychique.On va vous démontrer scientifiquement que ça marche et vous donner des exercices à écouter en audio. Faites-vous plaisir,  pas mal.


Les techniques de relaxation, telles que la respiration profonde et la relaxation musculaire, sont des aspects communs à la plupart des formes d'entraînement à la pleine conscience. Il existe maintenant une abondance de recherches démontrant que la formation à la pleine conscience a des effets bénéfiques sur un large éventail de douleurs. Une hypothèse est que les éléments de relaxation de l'entraînement à la pleine conscience, par des altérations de la respiration et des tensions musculaires, entraînent des changements dans le fonctionnement du système nerveux parasympathique et sympathique qui influencent les circuits de la douleur.



Les exercices audio viennent du site lutter contre la douleur
https://www.reseau-lcd.org/les-traitements-de-la-douleur/#exercices

mercredi 19 février 2020

CAUSES DES ECHECS DE LA CHIRURGIE DU DOS



Finalement, on sait peu de choses sur les échecs de la chirurgie du dos. Au mieux, il y a des hypothèses et cela est dû au fait qu'il y a peu d'études cliniques sur le "failed back surgery syndrome" ou bien FBSS en anglais. C'est probablement parce qu'on renvoie aux médecins la notion d'échec de leur propre soins ou plus largement la notion d'échec de la médecine. Si vous souffrez après une intervention de la colonne anormalement, il ne faut pas hésiter à revoir son médecin, à voir une équipe pluridisciplinaire genre "clinique du dos" dans laquelle vous trouvez des chirurgiens, des rhumatologues, des médecins de la douleur, des psychologues, des radiologues interventionnistes qui peuvent vous infiltrer sous contrôle radiographique et vous faire des radiographies compliquées type myelo-scanner, des kinésithérapeutes bien formés à ce FBSS...


L'échec de la chirurgie du dos a une étiologie complexe et de nombreux facteurs prédisposent les patients à la douleur chronique. Ces facteurs prédictifs se divisent généralement en facteurs préopératoires (patients), facteurs peropératoires et facteurs postopératoires.


Les facteurs préopératoires


comprennent l'anxiété qui est quasiment toujours présentes chez les patients multi-opérés du dos, la dépression qui n'est pas toujours franche et donc difficile à diagnostiquer, d'autres comorbidités psychiatriques, l'obésité, le tabagisme qui pourrait être responsable de mauvaises cicatrisation, la présence de litiges au travail ou de demandes d'indemnisation des accidents du travail (et oui les patients sont alors un trop rapidement classés parmi les fainéants qui préfèrent rester chez eux à ne rien faire plutôt que travailler avec des collègues sympas, de faire du sport, de la danse: c'est vrai que c'est plus sympa d'être chez soi, isolé, en serrant les dents de douleur, de stress, et de dépression..), et des constatations physiques ou radiologiques telles que la sténose vertébrale, la fibrose et l'hernie discale. Les facteurs psychosociaux des patients se sont révélés être les plus fortement associés au développement de la FBSS. De plus, une approche chirurgicale inappropriés est en corrélation avec un risque plus élevé de développer un FBSS. Les patients qui ont subi de multiples chirurgies antérieures du dos ont plus de chances de développer une FBSS et moins de chances de parvenir à une résolution réussie de la douleur avec la chirurgie. Plus la liste des opérations ou des procédures médicales est longue (de l'infiltration à la chimionucléolyse,  à la nucléotomie...) et moins les chances de guérir voir même d'être soulagé est grande.



Les facteurs peropératoires




comprennent une intervention au mauvais niveau vertébral ou à un seul niveau alors que l'origine de la douleur s'étend sur plusieurs niveaux, ce qui soulage ainsi insuffisamment la douleur. Lorsque l'étiologie de l'échec est attribuée à une pathologie non en cause, c'est le revers à coup sûr. Ces facteurs représentent l'ambiguïté à identifier clairement les meilleures segments à opérer chez les patients présentant des changements multi-segments. Une technique inadéquate pendant la chirurgie peut également entraîner l'échec à soulager la douleur ou l'apparition de nouvelles douleurs. Un détail qui vaut son pesant d'or, tous les patients sont opérés avec du matériel de même taille ou presque (vis, plaques, clous...) alors qu'une vertèbre n'a jamais exactement la même taille d'un patient à l'autre, ce qui fait que certain patient(e)s ont des vis qui dépassent en avant de la colonne de quelques mn jusqu'à 1 cm car ils ont été opérés avec du matériel classique alors que leur vertèbre avait un diamètre antéro-postérieure petit. Le plexus nerveux qui passe en avant de la colonne est alors irrité et les douleurs sévères et ingérable arrivent. Dans ce cas, il faut bien-sûr réopérer le patient. Il faudrait enfin qu'on opère les patients avec du matériel à la taille de leurs colonne vertébrale.



Les facteurs post-opératoires



Les complications à long terme de la chirurgie peuvent également entraîner le développement d'un échec de la chirurgie chez certains patients. La chirurgie peut exacerber les symptômes existants ou provoquer de nouveaux symptômes en induisant une sténose vertébrale, une instabilité vertébrale, une fibrose épidurale ou une perturbation des disques adjacents.

lundi 10 février 2020

SOULAGER VOS DOULEURS PAR LA RELAXATION


Lorsque vous souffrez du dos (opéré ou non du rachis), on vous conseille souvent de faire de l'activité physique, des exercices, même du sport. Lorsque les lombalgies sont chroniques, on sait que le soulagement passe pour 1/3 par les médicaments pour 1/3 par les activités physiques et pour 1/3 pour les activités psychologiques. Lorsque la douleur est chronique, elle envahit l'esprit le corps bref nous ronge complétement jusqu'à épuisement. Pour le 1/3 psychologique, il y a beaucoup de méthodes à utiliser de préférences en amont d'un épisode à venir et qui risque d'augmenter votre douleur (réunion délicate, longue, stressante...). Ce ne sont que des outils mais parfois très aidants: d'abord à court terme puis  à long terme lorsqu'ils sont pratiqués régulièrement. Il peut s'agir de la relaxation, de la méditation, du lâcher-prise...

Je vous propose des séances de relaxation très accessibles. Laisser totalement aller et laisser guider par le son de la voix:

Une relaxation efficace par la respiration       


Une relaxation efficace intégrant l'ensemble du corps      
 



samedi 8 février 2020

QUELS EXERCICES ET SPORTS CHOISIR EN CAS DE LOMBALGIES CHRONIQUES

Au décours d'un lumbago aiguë ou en prévention de rechutes de lumbago, on vous recommande souvent de faire des exercices physiques et du sport. Car sinon vous risquez d'avoir une fonte musculaire des 2 sangles lombaire et abdominale et cela sera source d'instabilité du rachis. La vascularisation lombaire s'en trouvera améliorée et la cicatrisation de microtraumatismes se fera mieux. Les exercices et le sport permettent la sécrétion d'endorphine et de dopamine par votre corps qui sera source de diminution des douleurs et de bien-être. La difficulté est de trouver les bons exercices et les bons sports et à quelle fréquence. Dans les lombalgies chroniques invalidantes, les spécialistes de la douleur donnent souvent ce chiffre pour les soulager voir les guérir: 1/3 de médicaments, 1/3 d'exercices et de sports et 1/3 de soutien psychologique.

Que faire en premier

L'objectif principal de ce plan de récupération est de vous fournir la connaissance et la compréhension d'exercices sécuritaires qui protègent et renforcent votre dos pendant que vous guérissez. C'est l'occasion de se réapproprier son corps. Vous seriez surpris de voir des gens en rééducation méconnaissant leur anatomie même la plus élémentaire. C'est l'occasion de refaire un point et de reprendre confiance en son corps (particulièrement sa colonne vertébrale).
Les exercices de conditionnement comprennent:
• des exercices qui réchauffent doucement vos muscles
• des exercices d'étirement pour plus de flexibilité
• des exercices de renforcement spécialement pour vos muscles de base
Il peut être difficile au début de suivre ces étapes simples. Faites les en fonction de vos douleurs et de votre état de fatigue.

Sports et exercices à éviter

En général, vous devez éviter tout sport ou exercice qui sollicite votre dos de façon inappropriée: les flexions et les extensions trop forte du rachis, les torsions du rachis (golf), les micro-tassements du rachis dans une position vulnérable (ski, saut à la corde...). 
Certains sports sont à éviter:
football
•tennis
•basketball
•golf
•gymnastique au sol
. vélo offre un conditionnement aérobie mais il n'offre rien pour votre dos. Il peut être responsable de blessures du rachis en vous courbant vers l'avant sur votre vélo et en subissant les irrégularités de la chaussée. Il ne renforce par vraiment votre rachis et affaiblit le dos en étirant trop les muscles. Si le vélo est votre sport, assurez-vous de faire des exercices pour renforcer votre dos au quotidien et de le faire dans les meilleurs conditions avec amortisseurs de selle, une selle bien remboursée, un guidon bien surélevée, des pistes cyclables irréprochables, pourquoi pas une ceinture de maintien lombaire...
Les exercices qui ne sont pas sûrs pour votre dos comprennent: les redressements brutaux alors que vous êtes assis, le soulèvement des jambes alors que vous êtes allongé, les exercices avec torsions du buste.

Sports et exercices plus sécuritaires

Certains sports sont plus sûrs que d'autres lorsque vous avez un lumbago. Mais quoi que vous fassiez, même les soi-disant «sports sécuritaires» vous obligent à protéger activement votre dos. L'un des exercices les plus importants que vous puissiez faire pour renforcer votre dos et vous préparer à toute activité est le travail de renforcement musculaire. Il existe une grande variété d'exercices sûrs de renforcement musculaire de vos ceintures musculaires lombaires et abdominales et vous permettront de faire du sport en toute sécurité ou presque.
https://lombalgies-maldedos.blogspot.com/2019/10/videos-youtube-exercices-pour-les.html


Les sports plus sûrs comprennent:
•La Nage: l'eau permet d'être porté (loi d'Archimède) et permet donc des mouvements plus facilement, et sans traumatisme. L'eau a aussi des vertus relaxantes tant au niveau général que musculaire. Vous pourrez aussi faire des exercices de musculation contre résistance avec des "frites" et de planches. Néanmoins, prenez des précautions même dans ce milieu sécurisant. Prenez un masque et un tuba ce qui vous permettra de pratiquer les 3 nages conseillées: la brasse, le crawl et le dos en alternant ces 3 nages régulièrement sans creuser le dos et sans faire de torsion du rachis. Le papillon est interdit.

La marche: sauf la marche très rapide et à grande enjambée car des torsions du rachis sont possibles et néfastes.
• Le Tia Chi
• Le Yoga
Selon le niveau de réadaptation où vous vous trouvez, les mots «sports sécuritaires pour les lombalgies» peuvent vous donner des frissons. Mais avec une bonne préparation, y compris l'échauffement, les étirements et le suivi de votre programme de réadaptation de votre équipe médicale, vous pouvez pratiquer des sports et de l'exercice en toute sécurité - et protéger votre rachis.



Trouvez ici les vidéos d'exercices à faire en toute sécurité que vous souffriez de lombalgies chronique, que vous soyez enceinte...https://lombalgies-maldedos.blogspot.com/2019/10/videos-youtube-exercices-pour-les.html














Des nouvelles Janvier 2022

                                                  Salut les opérés du rachis, les lombalgiques et tous les autres souffrant de la colonne v...