samedi 16 novembre 2019

LA NEUROMODULATION MEDULLAIRE (APRES ECHEC DE LA CHIRURGIE)

La douleur chronique peut être usante et avoir un impact sur votre qualité de la vie. Elle peut être due à un large éventail de maladies neurologiques, de blessures du rachis ou faire suite à une intervention chirurgicale ("failed back surgery syndrome ou FBSS).
Les récentes techniques de neuromodulation peuvent permettre de traiter efficacement les douleurs résistantes aux  médicaments ou en cas d'intolérance de ces derniers.
Les techniques de neuromodulation permettent de modifier l’activité du système nerveux central ou périphérique. La stimulation médullaire est un traitement réversible, peu invasif et dont l’efficacité et le rapport coût-bénéfice favorable sont reconnus pour le traitement des douleurs chroniques d’origine neuropathique et ischémique. La stimulation médullaire n’est pas l’option de la dernière chance et devrait être considérée parmi d’autres avant la prescription d’opiacés à long terme ou une réopération. La sélection des patients est un élément crucial pour le succès de la thérapie. C'est une technique qui peut s'avérer très efficace mais pas chez tous les patients. Il faut donc se faire expliquer toutes les techniques, les contre-indications, le résultat escompté compte-tenu du passé médical, de la façon de vivre avec cette technique (électrodes+ pile)

Indications

La Haute Autorité de la Santé (HAS) recommande la stimulation médullaire pour les patients souffrant de :
  • Douleur chronique d’origine neuropathique, après échec des alternatives thérapeutiques, secondaires à:
  1. L'échec de la chirurgie du rachis (ou en anglais "failed back surgery syndrome" ou encore "FBSS")   
  2. un syndrome douloureux chronique radiculaire (sciatique/cruralgie notamment) (d’origine diabétique, zostérienne, traumatique ou chirurgicale) persistant depuis au moins un an
  3. un syndrome régional douloureux complexe persistant depuis au moins six mois    
  • Douleur d'origine ischémique, en échec des alternatives thérapeutiques secondaires à la maladie de Buerger. On peut surtout voir un effet réel de la NSM sur les artériopathies périphériques ou artères des membres inférieurs "bouchées" par l'association tabac et hycholestérolémie (artériopathie stade III ou IV selon Fontaine) et les maladies vasculaires vasospastiques. Une revue Cochrane, comparant la stimulation médullaire au traitement conservateur, conclut que le taux d’amputations était significativement plus bas dans les groupes traités par stimulation médullaire. Les douleurs de repos étaient améliorées dans les deux groupes mais de façon plus marquée dans le groupe bénéficiant de la stimulation médullaire. Intéressant, non?!  car cela peut permettre d'éviter un pontage des artères des membres inférieurs compliqué ou voué à l'échec ou d'éviter une amputation d'une jambe.         
Enfin, on citera les angines de poitrine ou angor (dues aux artères coronaires "bouchées" par la même association tabac et hycholestérolémie ) et d'autres indications telles que: douleurs chroniques survenant lors de canal lombaire étroit, névralgie post-herpétique, neuropathie périphérique (traumatique ou diabétique), douleur fantôme, lésion médullaire, plexopathie brachiale et sclérose en plaques. 


L'indication de la neuromodulation devra être posée par une équipe pluridisciplinaire et les objectifs devront être réalistes, en recherchant davantage une amélioration clinique et une diminution du traitement médicamenteux qu’une disparition complète des douleurs. Il faut savoir dire non à un patient psychologiquement fragile ou dont le test n'est pas concluant.

Technique

Un test préimplantatoire est obligatoire pour obtenir un remboursement de la part des assurances. Le test se déroule généralement en ambulatoire et dure deux à trois semaines. La présence de paresthésies dans les zones douloureuses détermine la position définitive des électrodes. C'est le patient éveillé qui communique avec le chirurgien pour lui donner les indications de la paresthésie: couvre-t-elle le bon territoire, celui qui vous invalidait: la radiculalgie et/ou la lombalgie. Une diminution d’au moins 50 % des douleurs est considérée comme le critère de succès généralement admis pour le test. Le générateur définitif est implanté dans un second temps en anesthésie locale ou générale.
Il y a 2 types d’électrodes: la 1ère sera implantée de manière percutanée (sous anesthésie locale, le patient éveillé) ou bien chirurgicalement (sous anesthésie générale) à la surface de la dure-mère. L'électrode percutanée composée en générale de 8 plots permet comme indiqué ci-dessus au médecin de se guider grâce au patient éveillé. Ce qui ne sera pas le cas de l'électrode chirurgicale plus grosse et plus épaisse qui nécessitera une anesthésie pour son implantation ainsi qu'une intervention chirurgicale de type laminectomie. L'électrode chirurgicale contient 16 plots ou plus ce qui permet de couvrir plus de territoire en même temps (lombaires et sciatique). Chaque électrode a ses avantages et ses inconvénients: il faut bien faire le point avec son équipe soignante et savoir que les anesthésistes posent des électrode percutanée car non-chirurgicales alors que les neurochirurgiens posent des électrodes chirurgicales. Les résultats peuvent varier d'une technique à l'autre et bien-sûr d'une équipe à l'autre.

Mécanisme d'action

L'organisme comporte un mécanisme de régulation local de la douleur situé au niveau de la moelle épinière, appelé "Gate contrôle"; C'est la théorie du "portillon"
Chez vous, la lésion nerveuse perturbe ce système de contrôle de la douleur et entraine une douleur.
La neurostimulation médullaire consiste à rétablir ce système de contrôle, c'est à dire à refermer cette porte grande ouverte. le courant transmise à la moelle au niveau dorsale entraine un leurre et informe indirectement le cerveau d'une autre information à type de fourmillement pas désagréables au niveau de site de votre douleur radiculaire ou lombaire.
C'est une technique non médicamenteuse indiquée dans la prise en charge de la douleur neuropathique. Elle vous permettra souvent de baisser vos doses habituelles de médicaments et de retrouver une qualité de vie correcte à bonne. Parfois, c'est l'échec dans 20à 30% des cas souvent à cause d'une mauvaise sélection du patient et d'une certaine pression des médecins...

Complications

Si la stimulation électrique médullaire n’a pas d’effet secondaire majeur, elle n’est pas dénuée de complications. Souvent d’ordre technique, les plus fréquentes concernent l’électrode, avec notamment des taux de migration de 13 % et de rupture de 9 %. C'est pour cela qu'il est demandé au patient de faire attention à beaucoup de choses: pas de charges dépassant plus de 3 kilos par bras, pas de sport violents (ski, parapente, parachutisme, plongée sous-marine...), ne pas pivoter le rachis brutalement.
Il peut y avoir une dysfonctionnement de la pile du à des champs électromagnétique importants: vous ne pourrez pas passer de portique (magasins, aéroport...), se positionner à une certaine distance de plaque d'induction et des transformateurs à haute tension. Pour les portiques, la carte de porteur d'appareil de neurostimulation que vous posséderais vous permettra de passer à côté de portiques d'aéroport (attention même les appareils portables de détection ne sont pas conseillés). Seules la fouille au corps est autorisée. Honnêtement, les agents de sécurité des aéroports sont bien formés à ce type de matériel.
Une infection, nécessitant souvent le retrait complet du système, survient dans 3 à 5 % des cas.
Les lésions neurologiques sont extrêmement rares. Attention toute électrode retirée l'est définitivement, on ne peut pas la remplacer. Il faut le savoir et on ne vous le dit pas toujours.

Contre-indications

Chez les malades avec trouble de la coagulation, infection, atteinte de l’état cognitif ou psychologique. Certains patient ne supporteront pas "le fil à la patte" car posséder un neuromodulateur, c'est se recharger touts les 2 jours via un appareil à induction type recharge de téléphone posé sur un socle sans fil. 

A qui la déconseille-t-on  ? 

  • vos douleurs ont une étendue trop importante   
  • vous avez un problème anatomique rendant impossible l'implantation d'une électrode stimulation de la moelle épinière (canal spinal trop étroit) ou l'existence de tissu cicatriciel dans l'espace épidural sur une grande surface
  • vous avez une maladie infectieuse active
  • vous avez certaines maladies chroniques médicales ou psychiatriques
  • vous êtes obésité, une minceur
  • vous consommez de l'alcool en grande quantité ou drogues récréatives en excès
  • vous avez une allergie au nickel ou à d'autres composants du dispositif implantable.

Mes conseils

  • voir plusieurs équipes (2 ou 3)
  • bien se faire expliquer les différentes techniques de neurostimulation
  • bien se faire expliquer les différentes phases, les contre-indications et surtout comment on vit avec la neurostimulation (sport, automobile, champs électromagnétiques)
  • bien se faire expliquer quel résultat on peut espérer compte-tenu de son cas personnel
  •  ce qu'il faut savoir et que l'on ne vous dit pas forcément:
    • la conduite est normalement permise mais pile éteinte. Les assurances ne vous couvrent si vous conduisez avec l'électrostimulation en cas de sinistre (bien voir avec son assurance ou pas d'ailleurs)
    • même avec les meilleurs piles, il faut se "recharger" tous les jours, au mieux tous les 2 jours
    • beaucoup d'activités sont interdites particulièrement dans les mois suivant l'acte
    • la mise en place d'une électrode percutanée est douloureuse puisqu'elle est faite sans anesthésie générale et le chirurgien se sert de votre état de conscience pour voir si le territoire à masquer l'est bien. Ce n'est rarement le cas au premier essai, il faut donc bouger l'électrode; cela peut s'assimiler à de la torture (j'exagère un peu...) 
    • les anesthésistes /chirurgiens sont souvent très optimistes quant au résultat; n'hésitez pas à le challenger. Ils sont très sollicités par les constructeurs de ces appareils...
    •  il y a des échecs plus fréquents que ceux cités dans la littérature scientifique; la NSM peut même entrainer d'autres douleurs néogènes, ou des douleurs au niveau de l'électrode ou de la pile.
  • Bref, cette technique peut être spectaculaire mais pas pour tout le monde; c'est vous le client, c'est à vous de décider...

 

ADHESIOLYSE EPIDURALE DIRIGEE (APRES ECHEC DE LA CHIRURGIE DU DOS)

L'adhésiolyse épidurale est une technique pouvant se faire en cas d'échec de chirurgie du rachis particulièrement au niveau du rachis lombaire. Elle se fait le plus souvent en ambulatoire. Elle consiste à enlever le tissu cicatriciel venant comprimer une racine nerveuse ou une autre structure innervée. Il faut être certain que ce processus naturel qu'est la cicatrisation après chirurgie (ou après n'importe quelle autre plaie) est à l'origine de la récidive ou de la persistance des douleurs du patient après chirurgie du rachis. lorsque la cicatrisation devient pathogène, on parle alors de fibrose, d'adhésion. Plusieurs techniques permettent de libérer les structures nerveuses comprimées par la fibrose.

 
La fibrose épidurale avec ou sans arachnoïdite adhésive survient le plus souvent une complication de la chirurgie de la colonne vertébrale et peuvent être inclus dans le diagnostic de «syndrome du lombalgique opéré» ou FBSS en anglais. . Les deux conditions résultent de la manipulation des structures de support de la colonne vertébrale. La fibrose épidurale peut survenir isolément, mais l'arachnoïdite adhésive est rarement présente sans fibrose épidurale associée. L'arachnoïdite est le plus souvent observée chez les patients qui ont subi plusieurs interventions chirurgicales. Elles peuvent être responsable d'échec chirurgical dans 10 à 20 % des cas selon les études et selon les experts.

La fibrose épidurale et l'arachnoïdite adhésive sont liées à des réactions inflammatoires qui entraînent le piégeage des nerfs dans le tissu cicatriciel dense, augmentant la sensibilité de la racine nerveuse à la compression ou à la tension. La condition implique le plus souvent les nerfs de la colonne lombaire et de la queue de cheval. Les signes et les symptômes indiquent l'implication de multiples racines nerveuses et comprennent les lombalgies, les douleurs radiculaires, les troubles de la sensibilité, les troubles du sphincter, la mobilité limitée du tronc, les spasmes ou contractures musculaires, les modifications sensorielles et réflexes motrices. En règle générale, la douleur est caractérisée comme constante et brûlante. Dans certains cas, la douleur et l'invalidité sont sévères, entraînant une dépendance analgésique et une invalidité chronique.

La lyse des adhérences péridurales (également connue sous le nom de procédure Racz), en utilisant la fluoroscopie, avec des injections péridurales de solution saline hypertonique en association avec des stéroïdes, des analgésiques et de l'acide hyaluronique a été étudiée comme option de traitement. Théoriquement, l'utilisation de solution saline hypertonique entraîne une rupture mécanique des adhérences. Il peut également fonctionner pour réduire l'œdème dans les nerfs précédemment marqués et / ou réduire l'inflammation et ses médiateurs. Enfin, les adhérences peuvent être perturbées par l'action du cathéter au moment de l'injection.

L'endoscopie vertébrale a été utilisée pour guider la procédure de lyse. Avant l'utilisation de l'endoscopie, les adhérences peuvent être identifiées comme des lésions ne prenant la fluorescence à la fluoroscopie. En utilisant le guidage endoscopique, un cathéter à fibre optique flexible est inséré dans le hiatus sacré, offrant une visualisation en 3D pour orienter le cathéter vers les adhérences, pour mieux orienter les différentes injections dans l'espace péridural et sur la racine nerveuse. D'autres protocoles de lyse ont été décrits; dans certaines situations, le cathéter peut rester en place pendant plusieurs jours pour des séances de traitement en série.


Injection par le hiatus sacré


Actuellement, l'adhésiolyse est pratiquée en ambulatoire quelque soit la technique utilisée. Une anesthésie locorégionale est pratiquée permettant au patient de communiquer avec le médecin voir de le guider. Si le médecin stimule la bonne zone, alors le patient peut ressentir à minima les symptômes dont il se plaint habituellement. Le médecin a donc placé son cathéter au bonne endroit et n'a plus qu'à pratiquer les différentes injections prévues.

LA RHIZOTOMIE PAR RADIOFREQUENCE PEUT VOUS ETRE PROPOSEE EN CAS D'ECHEC DE LA CHIRURGIE DU DOS



Vous souffrez du syndrome du lombalgique opére ou "failed back surgery syndrome" en anglais,  la rhizotomie par radiofréquence est une intervention que l'on peut vous proposer . On la nomme aussi la neurotomie par radiofréquence, la dénervation facettaire,  la coagulation facettaire percutanée. En résumé, on passe un catheter jusqu'au niveau rachidien désiré afin de détruire des nerfs pouvant faire rentrer des informations douloureuses.




La rhizotomie est également appelée neurotomie par radiofréquence. Il utilise un courant électrique pour cautériser les nerfs qui transmettent la douleur de l'articulation au cerveau. C'est une procédure peu invasive qui est très efficace pour soulager la douleur des articulations facettaires ou des articulations sacro-iliaques. Une aiguille appelée canule est insérée sur les nerfs sous guidage radiographique. Une électrode est passée dans l'aiguille et un courant électrique est généré qui chauffe le tissu autour de la pointe de l'aiguille, ce qui endommage le nerf et empêche la transmission de la douleur. La procédure se fait sous anesthésie locale. Il soulage généralement la douleur pendant un an ou plus et peut être répété si la douleur réapparaît. La rhizotomie par radiofréquence des branches médiales est une intervention spécialisée. Cette technique exige l’insertion par le médecin d’une électrode à moins d’un millimètre du nerf ciblé (la distance dépendant de la taille de l’électrode) afin de bien interrompre l’innervation de l’articulation facettaire affectée.

Astuce

Une bonne façon de savoir si vous êtes un bon candidat à la rhizotomie est de pratiquer un test. Le seul qui soit valable et fiable dans la douleur liée aux articulations facettaires consiste en des blocages contrôlés des branches nerveuses médiales sous guidage par radioscopie, technique appelée également blocages intra-articulaires des facettes  En fait, on vous anesthésie la zone en question par des anesthésiques type xylocaine. (nerfs responsable des douleurs du à l'articulation facettaire). Les patients réfractaires au traitement médical conservateur de type physiothérapie ou médicaments et qui obtiennent un soulagement de la douleur grâce aux blocages diagnostiques contrôlés peuvent être des candidats à la rhizotomie par radiofréquence des branches médiales.


Je vous renvoie à la lecture de un excellent article canadien concernant la rhizotomie par radiofréquence (https://www.cadth.ca/media/pdf/398_radiofrequency_cetap_f.pdf). Vous me direz pourquoi pas français, ...
Une petite vidéo pour vous expliquer la rhizotomie; pourquoi en anglais car rien en français ...
mais vous allez tout comprendre avec cette vidéo très explicite. Bon visionnage































































EFFICACITE DE LA RHIZOLYSE (APRES ECHEC DE LA CHIRURGIE DU DOS)

Après revue de la littérature médico-scientifique, il apparait que la rhizolyse lombaire peut s'avérer parfois efficace dans les douleurs lombaires y compris dans le cadre d' un échec de chirurgie du dos. Encore faut-il que la rhizolyse soit en rapport avec des douleurs des articulaires postérieures (ou facettes articulaires). On a vu que le mieux est de pratiquer un test à type de block antalgique. Si le patient est soulagé par ce test alors c'est un bon candidat à la rhizolyse. Ceci implique donc une parfaite sélection des patients avant la réalisation de la rhizolyse. Les preuves d'efficacité de la rhizolyse ne sont pas très élevées lorqu'on se base sur une revue Cochrane (référence médicale  à type de revue de nombreuses études et jugeant de l'efficacité et/ou de la sécurité d'un produit ou d'une procédure).

Caractéristiques de l'étude Cochrane sur la rhizolyse

 Cette revue comprend 23 études cliniques (ou essais) contrôlés randomisés avec un total de 1309 participants dont la lombalgie chronique a été évaluée avec des blocs nerveux ou d'autres tests de diagnostic et s'arrêtent en mai 2014. Les hommes et les femmes inclus dans les études cliniques avaient un âge moyen de 50,6 ans . Les patients ayant une réponse positive à un bloc diagnostique ou à une discographie ont reçu une dénervation par radiofréquence, un placebo ou un traitement de comparaison.

Résultats

Aucune preuve de haute qualité ne montre que la dénervation par radiofréquence soulage la douleur des patients souffrant de lombalgie chronique. De même, aucune preuve convaincante ne suggère que ce traitement améliore la symptomatologie. Des données de qualité modérée suggèrent que la dénervation par radiofréquence pourrait mieux soulager les douleurs articulaires facettaires et améliorer la symptomatologie à court terme par rapport au placebo. Des preuves de très faible à faible qualité montrent que la dénervation par radiofréquence pourrait soulager les douleurs articulaires facettaires avec la même efficacité que les infiltrations de stéroïdes. Pour les patients souffrant de douleur discale, seuls de petits effets à long terme sur le soulagement de la douleur et l'amélioration de la fonction sont présentés. Pour les patients souffrant de douleurs articulaires, la dénervation par radiofréquence n'a eu aucun effet à court terme. Pour les lombalgies suspectées de provenir d'autres sources, les résultats n'étaient pas concluants. La dénervation par radiofréquence est une procédure invasive qui peut entraîner diverses complications.

Qualité des preuves

Compte tenu de la mauvaise qualité des études et des résultats, de grandes études de haute qualité sont nécessaires pour déterminer si la dénervation par radiofréquence est sûre et efficace.
Finalement on peut dire que chez des patients très bien recrutés identifiés ou sélectionnés, la rhizolyse peut marcher en cas de bloc positif des articulaires postérieures avant la rhizolyse. Mais en regardant plus scientifiquement les choses, les résultats d' études cliniques traitant de la rhizolyse ne montrent pas d'efficacité majeure et cela impliquent que d'autres études cliniques de meilleures qualité soit faites

Il y a-t-il des risques avec la rhizotomie ?

Les effets secondaires de la rhizolyse articulaire facettaire sont minimes. Les risques impliqués sont liés à la ponction elle-même, c'est-à-dire le risque d'infection ou d'hématome à la ponction lombaire. Cependant, à long terme, les avantages sont plus importants que les effets secondaires possibles. Il peut y avoir une aggravation temporaires des douleurs voir rarement des troubles sensitivo-moteurs.


les aiguilles sont en place et les électrodes introduites dans les aiguilles prêtes à réaliser la radiofréquence

jeudi 24 octobre 2019

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES

Une explication des troubles musculo-squelettiques: définition, chiffres, localisations, symptômes, prévention, traitement: cliquer sur l'image ou le lien





Des exercices à faire au bureau pour prévenir ou soulager les troubles musculo-squelettiques
                                        cliquer sur l'image ou le lien

vendredi 18 octobre 2019

VIDEOS YOUTUBE EXERCICES POUR LES LOMBALGIES, LES FEMMES ENCEINTES, RELAXATION

Exercices chez les lombalgiques chroniques (y compris après opération)       

Soulager les lombalgies chez les femmes enceintes
Relaxation efficace par la respiration       


Relaxation efficace facile et rapide       
 



mardi 8 octobre 2019

QUELS SONT LES MEDICAMENTS EN VENTE LIBRE POUR LA LOMBALGIES ?















Le mal de dos aigu disparaît souvent tout seul en plusieurs semaines. Chez certaines personnes, le mal de dos persiste. Les médicaments peuvent également aider à soulager vos maux de dos. Vous trouverez idéalement en vente libre pour soulager votre douleurs du dos les antalgiques, les anti-inflammatoires, les myorelaxants, et les traitements naturels. N'oubliez pas les exercices à faire en cas de lombalgies.


En vente libre


    Les dérivés du paracétamol
    En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé. Il ne faut pas en consommer plus de 3 grammes par jour, ce qui revient à une dose maximum de 1 gramme de paracétamol toutes les huit heures. Si vous utilisez plusieurs dérivés du paracétamol, par exemple le Doliprane et l’Efferalgan, il faut penser que leurs doses de paracétamol s’additionnent : un gramme de l’un et un gramme de l’autre font deux grammes de paracétamol au total. Consommé dans les règles, cette substance ne présente quasiment aucun risque, mais ses surdosages peuvent avoir des conséquences très graves notamment hépatique.

    Les dérivés de l'ibuprophène
    L’ibuprophène (Advil, Nurofen, Motrin, etc.) est plus efficace que le paracétamol et présente un peu moins d’effets secondaires que l’aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance. Il a lui aussi la propriété de fluidifier un peu le sang et d'être gastro-toxique. A 400 mg, il est efficace sur les lombalgies et les sciatiques.
    Combien peut-on en prendre ?
    Jusqu’à 1 200 mg par jour chez l'adulte, soit trois prises à 400 mg espacées au minimum de six heures.
    Chez l'enfant, 20 à 30 mg par kilo et par jour en trois ou quatre prises toutes les six heures.
    A prendre en mangeant, pour limiter le risque de brûlures d’estomac: au-delà de quatre jours, on consulte un médecin pour déterminer l’origine de la douleur.
    Dans quels cas faut-il éviter l'ibuprofène ? Si on a des antécédents d’ulcère gastrique. Il est incompatible avec certains médicaments comme les anticoagulants. Il est contre-indiqué en cas de varicelle et pendant la grossesse.

     
    Les dérivés de l'acide acétyl-salicylique
    L’aspirine est à la fois un antalgique, un médicament qui peut faire baisser la fièvre et un anti-inflammatoire. Son principal inconvénient est sa forte toxicité pour l’estomac. Il peut provoquer des gastrites, voire des ulcères ou des hémorragies digestives chez les personnes fragiles. Il a également la propriété de fluidifier le sang. Il ne faut pas en prendre plus de trois grammes par jour, voire deux chez les personnes âgées. On la trouve en vente libre (Aspégic, Aspro, Alka Seltzer…), parfois associée à la caféine (Asproaccel) ou la vitamine C (Aspro Vitamine C).

     
    L’acétaminophène (Tylenol) 
    Malheureusement pas commercialisé en France. C'est bien dommage car il est très largement prescrit dans les pays anglo-saxons. Si vous y avez accès, ne prenez pas plus de 3 grammes (3 000 mg) par jour ou plus de 24 heures. Une surdose d’acétaminophène peut causer de graves lésions du foie.

    Les myorelaxants

      Le Decontractyl à la dose de 1 à 2 comprimés trois fois par jour pendant 4 à 5 jours

      Les traitements naturels

      Ca peut marcher seul ou en complément des médicaments en vente libre.
      Si votre douleur persiste malgré tout:
      consultez votre médecin traitant qui pourra faire un bilan clinique complet si nécessaire et vous prescrire: un anti-inflammatoire non stéroïdien plus fort que ceux que l'on trouve en vente libre (Voltarène, Bi-Profenid, Naproxène, etc).


      Les analgésiques plus fort pourront être aussi prescrit type tramadol (Topalgic), une association de tramadol et paracétamol ( 37,5 mg et paracétamol 325 mg: Ixprim, Zaldiar), et les relaxants musculaires  (Coltramyl) peuvent également être bénéfiques. Le médecin peut recommander une thérapie physique associé et le port d'un corset.
      Une injection épidurale de stéroïdes (cortisones) peut être réalisée sous guidage radiographique pour diriger la cortisone au mieux.










      Des nouvelles Janvier 2022

                                                        Salut les opérés du rachis, les lombalgiques et tous les autres souffrant de la colonne v...